Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Merolla Giovanni & Francesco

La prolongation de la bande supérieure renforçant le canon et se terminant, en "langue de serpent", par deux ergots s’insérant de part et d’autre du chien à l’arrière de la carcasse, ainsi que la double fermeture au moyen de vis réunissant le canon à la carcasse, l’une classique, d’avant en arrière, à la base de celle-ci, l’autre, moins courante, traversant latéralement la carcasse de gauche à droite, en passant par l’axe du barillet, devait assurer une bonne rigidité de l’arme lors de l’utilisation.

L’étude des brevets permet d’attribuer avec certitude la paternité de cette arme aux frères Merolla (Giovanni et Francesco), fabricants d’armes à Naples (et Liège) qui ont déposé le 26 janvier 1876 un brevet n° 38720 de perfectionnement du brevet d’invention pour un revolver avec bande à verrin de feu leur père Merolla Salvatore (brevet 21162 du 14 mars 1867), et de leur propre brevet de perfectionnement (brevet 23148 du 13 mars 1868). Ce brevet est en tout point conforme à l’arme présentée ici.

Bien qu’Italiens et d’origine napolitaine, Salvatore Merolla et ses fils Giovanni et Francesco (Merolla Frères) ont déposés au moins 15 brevets en Belgique concernant des fusils et revolvers système Lefaucheux et fait fabriquer la plupart de leurs armes à Liège (décennies 1860-1870). Ce qui leur vaut de figurer dans les artisans belges.

Merolla Frères

Revolver calibre 7mm à broche et à cadre fermé.

Pour ouvrir l’arme, il suffit de dévisser la vis fixant le canon à la carcasse et la vis fixant le canon sur l’axe. Le canon s’enlève et libère le barillet.

La pièce refermant le cadre au dessus du barillet s’encastre dans la carcasse grâce à deux ergots.

Il s’agit d’une arme des frères Merolla.

Merolla Frères

Il s’agit d’un revolver à broche et à cadre fermé, de fabrication liégeoise comme en attestent les poinçons d’épreuves liégeois. Le barillet cannelé est à 6 chambres. Le canon est octogonal avec un guidon surélevé et le calibre est du 9 mm. Une baguette métallique est placée sous le canon et est fixée dans la console.

Pour ouvrir l’arme, il suffit de dévisser la vis fixant le canon à la carcasse et la vis fixant le canon sur l’axe. Le canon s’enlève et libère le barillet. La pièce refermant le cadre au dessus du barillet s’encastre dans la carcasse grâce à deux ergots.

La crosse est constituée de deux plaquettes en bois joliment sculptées de chimères. Elles sont maintenues par une vis centrale et deux rosettes. La crosse se termine par un anneau et sa vis pivot.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves liégeois, soit :

ELG sur étoile dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

U* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

Les marques

A part le n° de série 435, les marques brillent par leur absence. Pas de marque du fabricant liégeois. Il pourrait néanmoins s’agir d’une arme des frères Merolla (voir brevet 23.148 du 30.04.1868 ci-joint)

GG

Cette arme fonctionne en simple et double action.

Le système original de démontage du revolver se retrouve aussi sur un revolver marqué RUBE Bte (cf Pistolets et revolvers de poche du 19è siècle de Dimitri SINGER page 95).

RUBE était armurier à MONTDIDIER en 1855.

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