Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Eyraud François

Ce joli revolver à broche à cadre ouvert, probablement en calibre 7 ou 9 mm comme ses congénères rencontrés sur le marché de la collection, est une arme présentant une bonne finition : parties métalliques gravées de motifs floraux, queue de détente escamotable, plaquettes en bois clair bien conservées.

Sa particularité réside dans son système de bascule du canon vers le bas, laquelle donne accès au barillet pour son chargement et son déchargement… ce qui explique l’absence de portière de chargement devenue inutile. Bien que de nombreuses inventions de l’armurerie internationale au 19ème siècle tournent autour du même concept, on peut noter que ce système est rare sur les revolvers à broche.

Bien que les photos ne fournissent que peu de marquages, ceux-ci sont suffisants pour identifier l’arme :

-        Poinçon de Saint-Étienne sur le barillet, lequel est également frappé du chiffre 2.

-        Breveté F. Eyraud SGDG.

Il s’agit donc d’un revolver d’origine française, breveté et produit par l’armurier stéphanois François Eyraud. Un site internet a bien décrit la genèse de cette arme :

https://flingusmaximus.com/produit/peu-courant-revolver-a-systeme-du-brevet-eyraud-canon-basculant-autour-dun-axe-calibre-9mm-a-broche-six-coups-gravures-be-tbe/

Nous reprenons ci-dessous des extraits issus de ce site :

« …l’inventeur initial s’appelait Jean-Baptiste Eyraud, armurier de son état et inventeur à ses heures, fils de Claude Eyraud né en 1775 et déjà lui-même armurier. Il fut actif à Saint-Étienne de 1825 à environ 1860… La troisième génération de Eyraud, François, l’auteur de notre arme, d’améliorations en simplifications, aboutit à un dernier revolver nettement plus praticable. Il conservait pour l’essentiel un cadre ouvert avec une clé robuste qui permettait un démontage et un accès aisé au barillet, sans aucun outil, pour un rechargement rapide, tout en étant rigide… Le brevet de cette arme est d’avril 1866 et elle peut être située vers 1870/1880. Sans être rare, elle est assez peu courante. »

Chris, HPH

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