Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Deprez

Poivrière deprez possédant la petite manivelle devant le barillet, permettant le démontage de celui-ci.

La carcasse et le barillet sont incrustés de fils d’argent. Le chien et la détente sont polis blanc.

Le support avant du barillet porte le nom du fabricant Deprez

Les plaquettes de crosse sont en ébène (ou faux ébène)

Deprez

Poivrière Deprez à broche en coffret

Calibre 7 mm à broche.

Six coups, longueur totale 130 mm.

Poinçon belge ELG et N couronné. A l’avant sur la petite manivelle, la mention "Deprez/bté". L’arme fonctionne, comme la plupart des poivrières de ce genre, seulement en double action.

Toutes les pièces métalliques sont bronzées brun très foncé, presque noir.

L’ensemble est décoré d’incrustation et de marqueteries d’or et d’argent. Le chien et la détente sont polis blanc.

Les plaquettes de poignées sont en ivoire ( ?) polis en forme très arrondies avec un léger angle dans la partie supérieure afin de donner une prise en main idéale. A l’extrémité de la crosse se trouve vissé la baguette d’extraction des étuis tirés.

La casette comporte dans des logements prévus à cet effet une série de munition à broche du calibre correspondant.

Cette cassette, bien qu’il ne soit pas certain qu’elle soit d’origine est fort bien finie et est recouverte de velours vert d’un bel effet. Le bord de l’empreinte de l’arme est ourlé.

Alain

Poivrière DEPREZ

Il s’agit effectivement d’une poivrière à broche marquée DEPREZ Brevetée.

Elle est constituée d’un bloc-canons cannelé de calibre 7mm fixé sur l’axe central visé dans le bouclier et actionné à l’aide du levier manivelle placé à la bouche des canons.

Cet axe central peut également servir de baguette de déchargement.

Les canons portent de nombreuses et fines rayures de forme arrondie et peu profondes aussi appelées "rayures cheveux". Les creux sont de même largeur que les reliefs et répartis en grand nombre (de 44 à 48) dans un canon, donnant un aspect "gaufré" à son âme.

Elles furent employées de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, principalement pour des pistolets auxquels elles donnaient un tir très précis. Grâce à leur faible profondeur, le forcement de la balle se faisait sans calepin et généralement sous la seule pression de la baguette. De plus, elles n’avaient que peu de tendance à s’emplomber.

Mais, devant être creusées une à une, leur exécution était longue et coûteuse, d’où un prix de revient qui limita leur diffusion. Aussi, on ne les trouve que sur des armes de qualité, parfois de poche (comme la poivrière) mais plus souvent de duel ou d’officier.

La détente est de type repliable pour faciliter la mise en poche sans accrochage.

Les crossettes à palmettes et en noyer sont finement quadrillées et réunies par une vis traversante et deux rosettes.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, très peu visible, curieusement à cheval dans les nervures entre les canons, à savoir :

ELG étoilé dans un ovale : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

G couronné : contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.

Elle porte également le nombre 12 (n° de série ?)

GG

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