Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Thomas Thonon

L’arme

Il s’agit d’un pistolet mono-coup à silex et poudre noire.

La platine est ronde « à la française » et porte le nom de son fabricant.

Le chien est de type « col de cygne » avec serre-pierre cranté.

Le canon fixé à tiroir est à pans au tonnerre puis rond jusqu’à la bouche légèrement tromblonnée. Son calibre n’a pas été communiqué.

La détente est lisse et légèrement incurvée, elle est protégée par le pontet.

La baguette est en bois avec embout de corne. Elle est fixée sous le canon par un passe-baguette.

La contreplatine est fixée par deux vis à bois.

La crosse est en bois de noyer se terminant en bec de corbin, elle est très joliment décorée de sujets métalliques (argent ?) représentant un angelot à trompette, une corne d’abondance et diverses volutes.

Les poinçons

L’arme ne porte aucun poinçon d’épreuves, celle-ci n’étant pas obligatoire dans la première partie du XIX e siècle à Liège.

Le fabricant

Le Jarlier nous signale un THONON Thomas et un Nicolas à Liège entre 1830 et 1840.

Polain, Jules nous signale un THONON Frères rue Saint Laurent, 278 à LIEGE et un THONON Joseph rue Henckart, 2 à Liège.

GG

D’après le style du pistolet (platine… contre-platine et forme de la crosse, il s’agirait de Thomas Thonon, 1748-9-1811) cette arme a été réalisée vraisemblablement sous le règne de Louis XVI. (Référence Stöckel P 1284).

La décoration en incrustation de plaques d’argent gravées : monstres marins, cornes d’abondance est très archaïsant car il s’agissait d’un type de décoration que l’on réalisait vers les années 1660-70 en France… mais à Liège… on n’avait pas peur des archaïsmes….

André

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