Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.
1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
SPIRLET Albert
Il s’agit d’un fusil de chasse à deux canons juxtaposés.
Le système de percussion est de type «hammerless», avec clé de brisure «top
lever». La platine est gravée de motifs floraux, ainsi que le pontet et une
partie des canons. Ceux-ci ont subi un traitement qui évoque un acier de type
Damas. Il s’agit donc certainement d’une pièce de qualité.
Marquages, Poinçons :
Ovale ELG sur étoile : poinçon du banc d’épreuves du 8
septembre 1846 au 11 juillet 1893.
Perron liégeois : inspection, en usage de 1853 à nos
jours.
X sous étoile : contremarque du contrôleur, en usage à
partir du 27 janvier 1877.
Non pour balle : canon lisse choké, en vigueur entre 1878
et 1897.
AS : initiales du fabricant ? Albert Spirlet qui signait
de diverses façons (AS sous couronne, dans un losange, entre des feuillages, et
parfois avec son nom en entier) ? Même si cet armurier est surtout réputé pour
ses revolvers, un fusil de chasse lui est attribué, sous réserve, sur le site
Littlegun :
https://www.littlegun.be/arme%20belge/artisans%20identifies%20s/a%20spirlet%20fr.htm
17,2 : choke. Calibre 16 ?
EL en cursives anglaises : poinçon de Liège pour les
épreuves provisoires à la poudre noire, en usage de 1852 à nos jours.
1583 : numérotation de l’arme.
17 : choke ?
N : ?
F par ordre de A Vernier à Marseille, signifiant Fabriqué
par ordre de Auguste Vernier à Marseille.
En conclusion, il s’agit d’un fusil de chasse à canons
juxtaposés à poudre noire, calibre 16, fabriqué à Liège potentiellement par
l’armurier Albert Spirlet pour une commercialisation à Marseille par son
confrère Auguste Vernier. L’examen des marquages et poinçons permet de fixer sa
fabrication entre 1878 et 1897, période d’usage de la mention « Non pour balle »
et compatible avec les autres marquages.
Chris












SPIRLET Albert
L’état assez avancé de cette arme ne facilite pas l’identification, en tout état de cause je pense néanmoins qu’il pourrait s’agir d’un revolver modèle 1869 d’Albert Spirlet, quai de la Boverie, 31 a Liège qui a été l’auteur de 16 brevets d’invention de 1860 à 1876.
Ce revolver est à barillet lisse à six coups (calibre non communiqué). Le canon est à huit pans, avec cran de mire en U et guidon en demi-lune. Le système d’ouverture de l’arme est constitué d’un bouton-poussoir placé devant le pontet. Une fois actionné il libère l’ensemble canon-barillet vers le haut (tip-up) en pivotant sur le cran de visée.
Vu son état, aucun poinçon d’épreuves n’est relevable sur cette pièce. Une marque a pu cependant rester lisible, à savoir :
Prix du gouvernenent : Il s’agit vraisemblablement du gouvernement belge ? De nombreux concours de tirs étaient organisés en Belgique dans la deuxième moitié du 19e siècle souvent encouragés par l’Etat. Il s’agit ici très vraisemblablement d’un 1er prix de tir ?
Le brevet Spirlet correspondant à cette arme pourrait être le N° 26.602 du 19.11.1869.
L’arme portait au départ une belle damasquinure à l’or fin qui a bien souffert au fil du temps.
GG

Spirlet Albert
Voici un très intéressant et certainement rare revolver d’Albert Spirlet,
armurier à Liège, quai de la Boverie 31 à Liège. Il a déposé seize brevets entre
1860 et 1876. Il a déjà été largement évoqué sur le site.
Hormis l’inscription sur la bande supérieure du canon, on ne voit que le poinçon
d’acceptation ELG sur étoile dans ovale, utilisé entre 1846 et 1893, et un T
sous étoile, contremarque d’un contrôleur, utilisé entre le 27 janvier 1877 et
1968.
La Gazette des Armes a publié dans son numéro 334 de juillet-août 2002 un long article d’Henri Vuillemin sur ce revolver ABCD, sa genèse et ses concurrents. Il y évoque notamment un exemplaire qu’a eu entre les mains Jean-Pierre Bastié, possédant également, comme le revolver présenté ici, sur la bande supérieure, la même inscription « THE A.B.C.D. REVOLVER INV. AL. SPIRLET. PAT SEP. 2 :72 MARCH. 13 : 75 JAN.27 :77 APRIL 27.77 ». Je ne possède hélas pas cet article de Jean-Pierre Bastié, de sorte que
1° je ne sais pas ce qu’il a écrit sur ce revolver (mais cela pourrait changer puisque je suis en contact avec lui)
2° je ne sais pas s’il s’agit du même exemplaire, ou
plutôt quel numéro il a. Celui qui nous est présenté porte, si je vois bien, le
N° 644.
Plus intéressant est le fait qu’Henri Vuillemin
signale qu’il n’a pas trouvé un
brevet Spirlet correspondant à cet revolver
ABCD. Or, à mon humble avis en tout cas, le brevet 041364 qu’Albert Spirlet a
déposé le 27 janvier 1877 semble bien correspondre au revolver présenté.

Certes, sur le dessin du brevet, les quatre pièces principales ne sont pas
marquées ABCD, mais comme l’écrit Henri Vuillemin, il s’agit sans doute d’une
« réplique » d’Albert Spirlet au « revolver Galand de Guerre surnommé également
ABC ». Toujours est-il que le revolver ABCD d’Albert Spirlet se démonte et se
remonte facilement en suivant les lettres.
Henri Vuillemin explique aussi le système d’éjection, « ingénieux mais compliqué
à souhait. Dans le but d’obtenir un gain de temps dans les manœuvres
d’extraction des étuis vides, l’inventeur s’est livré à un véritable pinaillage
armurier en dotant le barillet d’une crémaillère supplémentaire sur sa face
intérieure, venant en lieu et place de la bouterolle. Le mouvement de la
baguette, grâce à un dispositif aménagé sur la partie droite de la carcasse et à
l’intérieur du cadre, permet de faire pivoter à chaque fois le cylindre d’un
sixième de tour, le chien ayant été préalablement placé au cran du demi-armé. »
Comme l’exemplaire figurant dans la GDA, le revolver présenté ici possède
également l’huilier dans la crosse.
Nous reviendrons volontiers sur le sujet si d’autres renseignements devaient
nous parvenir.
GP avec l’aide d’Henri Vuillemin, HPH et PHL.




















Spirlet Albert
Voici un classique fusil de chasse juxtaposé à chiens extérieurs à crosse semi-pistolet. Les platines sont jaspées. Les canons sont en Damas Bernard. Je ne suis pas en mesure de lire l’inscription en caractères cyrilliques sur la mallette de transport de l’armurier revendeur.
Les marquages :
EL : épreuve provisoire depuis 1852
ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968
NON POUR BALLE : canon lisse choké , en vigueur entre 1878 et 1897
16.8 et 16.4 : canons chokés cal en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche : en vigueur entre 1898 et 1910. Cela signifie que le calibre nominal pourrait être le 16. L’heureux propriétaire a certainement déjà essayé d’introduire une douille/cartouche… il aurait pu nous le communiquer.
A ce sujet, il y a problème puisque nous ne voyons pas - sur les photos qui nous été transmises en tout cas – de mention de calibre. Or, cette mention fut introduite en 1892 sur la forme - par exemple - 70 sur 20.6, à savoir 70 mm pour la longueur de la chambre et 20.6 pour le diamètre après l’épreuve facultative. Or, comme on l’a vu plus haut, l’arme a été éprouvée après 1893 et même en principe après 1898.
Perron : inspection depuis 1853
M et Z sous étoile : contremarques de contrôleurs entre 1877 et 1968
U couronné : ce poinçon ne peut être celui d’une contremarque d’un contrôleur entre 1853 et 1877. Mais quel est-il alors ?
PW : non identifié
HB : nous avons pensé un moment à un membre de la famille Bernard mais nous ne connaissons que Emile et Léopold ;
AS breveté couronné : il se pourrait qu’il s’agisse d’Albert Spirlet, avec l’accent sur le conditionnel étant donné que même si l’on trouve en bas du lien ci-dessous la même marque AS couronné dans la production d’Albert Spirlet, ce dernier était – à notre connaissance en tout cas - spécialisé dans les revolvers, et non dans les fusils de chasse.
GP
Spirlet avec plaque amovible










Un Spirlet en restauration (2004)
Merci à John W. pour les photos.




La pièce fabriquée pour remplacer la garde de détente cassée.
Superbe travail!

Le voila après restauration (2007)
Mise en place de la nouvelle garde de détente

Le nouveau guidon

La fabrication du nouveau chien


Et voila l'arme comme elle se présente maintenant

Spirlet Albert
Quai de la Boverie, 5 à Liège
Inscrit au banc d’épreuve de 1912 à 1939
Spirlet est connu en Europe comme étant l’inventeur du revolver au canon vissé basculant vers le haut et en arrière (type tip-up); en fait, ce type de revolver était déjà diffusé avant le projet de Spirlet qui du reste n’avança aucune revendication. Son brevet 2107/1870 couvrait un système de verrouillage et plus particulièrement un système d’éjection adapté au revolver tip-up (Tip-up, revolver dont le canon pliable peut être renversé à l’arrière.) où la goupille de l’axe sous le canon terminait dans une grosse protubérance; après l’ouverture de l’arme, un coup imprimé sur cette protubérance forçait la plaque d’extraction qui saillait du barillet pour éjecter les étuis vides.
Merci à "MAGAZIN ROYAL" pour les photos
Photos Littlegun


Spirlet 1869
Revolver Tip-Up - Cal. 11.5 (45 ?)
Gravé : "AL SPIRLET & CIE" "ACIER FONDU" et entièrement "ouvragé" d'un scène de chasse.
D'après le poinçon ce revolver aurait été produit après le 11 juillet 1893 et avant 30 janvier 1894 par Charles Spirlet "arquebusier" à Liège et descendant d'Albert Spirlet "inventeur" du modèle en 1870 (date d'un brevet portant sur le système d'éjection) lui-même descendant d'Edouard Spirlet. La Cie Spirlet était à priori Quai de Boverie, 5 à Liège
Photos et commentaires envoyés gracieusement par J.Ph D. (avec mes remerciements)



Pistolet d'abattage du bétail Spirlet


Albert spirlet
Appareil tue bétail d’Albert Spirlet directement lié au brevet qui suit.
Si l’on se réfère à la date de dépôt du brevet qui suit on peu situer la fabrication de l’appareil après 1922.
Caractéristiques.
Poids : 750gr
Calibre : 7.8.
L’appareil porte les poinçons du banc d’épreuve de Liège, à savoir :
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre vive en usage de 1898 à 1968.
A étoilé : contre marque du contrôleur Mr Woit Nicolas en service de 1911 à 1940.
ELG étoilé dans un ovale couronné : en usage après 1893.
Le poinçon du Perron Liégeois : en usage du 16 06 1853 à nos jours.
AS dans un losange couronné : poinçon utilisé par Albert Spirlet.
Remarques :
Bien que le calibre soit 7.8 mm, j’ai relevé avec précision le diamètre de 7.56 mm dans le canon.
Max








Brevet Spirlet de cet engin.





Revolver AS couronné
Il s’agit d’un revolver vélo dog hammerless à détente repliable, chargement par portière latérale, déchargement à l’aide de la baguette servant d’axe de barillet, crossettes à palmettes façon ébène quadrillées
Les poinçons
Ce sont ceux du BE Lg soit :
ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893 ;
P et AD étoilés : contremarques des contrôleurs post 1877 ;
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre vive post 1898
Le fabricant :
AS couronné pourrait être Albert SPIRLET. (Évoqué sur le site) L’intéressé a fait usage de plusieurs marques comme AS dans un losange couché et couronné – AS dans un losange couché sans couronne – S dans un losange couché et couronné.
J’ignore la signification du D encerclé !
GG
Photos Littlegun

