Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Nicolas Pieper

Biographie

Né à Liège le 31 octobre 1870. Second fils d’Henri Pieper et de Catherine Elisabeth Leroy.

Dès l’âge de treize ans il entame son apprentissage auprès de son père. Peu avant le décès de celui-ci il prend la direction de l’usine de la rue des Bayards tandis que celle de Nessonvaux échoit à son frère Edouard Herman (Armand). En quelques années, la diversification excessive des activités de l’entreprise mène celle-ci au bord de la faillite et entraîne sa liquidation ainsi que l’éviction des deux frères Pieper en août 1905. (voir Ets Pieper). Nicolas se voit contraint de monter sa propre affaire, qui deviendra la Fabrique d’armes automatiques Nicolas Pieper. Pour cela il bénéficiera du soutien de son beau-frère , Auguste Lambrecht, fabricant de pièces estampées, qui mettra des locaux, de taille modeste, à sa disposition  au 42 puis au 5-7 rue Bonne Nouvelle à Liège.

Nicolas achètera plusieurs brevets couvrant des pistolets automatiques à un armurier liégeois, Jean Warnant. Il y apportera des améliorations et produira plusieurs modèles baptisés « Démontant » et « Basculant ». Ce dernier, appelé aussi modèle 1909 sera fabriqué sous licence par la Waffenfabrik Steyr en Autriche, jusqu’aux années 30.

Parallèlement, Nicolas Pieper poursuivra la fabrication de fusils de chasse de divers types, inspirés des brevets de son père.

La première guerre mondiale freinera considérablement ses activités qui seront réduites à la création d’armes-jouets d’excellente qualité.

Après 1918 il s’installera au 292 de la rue Vivegnis. Il fera l’acquisition du brevet d’un armurier nommé Hippolyte Thonon concernant un pistolet de poche semi-automatique. Celui-ci, une copie du FN Browning 1906,  sera fabriqué sous le nom de pistolet Légia, peut-être dans un atelier ouvert à Paris par Nicolas Pieper en 1922.

Après 1923 on ne trouve plus trace de ses activités armurières. Il décèdera à Liège dix ans plus tard en 1933 dans la maison familiale de la rue des Bayards.

Production armurière.

Fusil de chasse doubles à chiens extérieurs et Hammerless à canons lisses ; Pistolets automatiques de type Démontant et Basculant (modèles A,B,C,A.D. et D) ; pistolet automatique Légia ; carabine type 500 et 501 semi-automatiques ; carabines type 504 et 505 à verrou ; carabine de tir à devant coulissant.

Armes jouets de différents types : imitation Mauser 1889 à amorces, fusils de chasse en miniature.

Alarme de porte à détonation.

Brevets déposés en Belgique.

45 au total de 1899 à 1923 concernant les pistolets automatiques, les carabines de petit calibre, les fusils de chasse, les armes jouets, combinaison de sabre et de pistolet, etc.

Marques de fabrique belges.

N et P entrelacés (21 avril 1906).

Pistolet automatique Pieper ; Pieper’s Automatic Pistol : Pistolet Pieper ; Pieper’s Pistol (juillet 1906).

Une plaquette de pistolet avec N et P entrelacés (7 janvier 1907).

Illustration Pistolet Nicolas PIEPER (11 décembre 1907).

N.PIEPER’S PATENT (29 février 1908).

Carabine Pieper ; Automatic Rifle Pieper’s Patent ; Pieper’s Automatic Rifle ; Rifle Pieper’s Patent ; Carabine automatique Pieper ; Pieper’s Rifle  (15 février 1909)

Nicolas Pieper Centaure (avec centaure) (4 février 1913)

Légia Pistol (22 juin 1915)

Compte au Banc d’épreuves de Liège : 1906-1927.

 

Mod 1907

Mod 1908

Mod 1909

Mod 1909 "spécial"

Mod Legia

Mod 1914 cal. 6,35 mm

Mod 1919 cal.7,65 mm "Parisien"

Mod A

Mod 1920

ARICO

Mod "1920" et "Arico" Steyr

Pieper Steyr

 

Alarme

 

Carabine "semi-auto"

Carabine Mod. A

 

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