Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Ory Ch. & Duquenne J.

Fusil de chasse à percussion centrale et à brisure. Les deux canons lisses sont juxtaposés. Les platines dites "en avant" sont joliment gravées de scènes de chasses. Le système est dit "hammerless" car les chiens sont invisibles. La brisure (ouverture) se pratique à l’aide de la clé "top lever" placée au dessus des platines. La crosse de noyer est façonnée à l’anglaise.

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation, en usage de 1893 à 1968.

 D* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

1Kg443 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) au gramme près. En usage de 1924 à nos jours.

12-70 dans un oméga : calibre nominal et longueur de douille. En usage de 1924 à nos jours.

CHOKE 18.3 : canons chokés, calibrés à 22 cm de la culasse. En usage de 1924 à 1968.

Petit F : lettre annale de 1927.

L’arme porte également les marques suivantes :

Ory & Duquenne à Liège: Ory Charles et Duquenne J. étaient fabricants armuriers rue Saint Laurent, 92 à Liège. Ils étaient inscrits au banc d’épreuves de 1904 à 1934.

LB dans un cartouche : marque du fabricant de canons de fusils liégeois Lambert & Bruyninckx.

Acier Siemens Martin : acier utilisé pour les canons.

8736 : numérotation de l’arme.

ND sur les canons : vraisemblablement un sous-traitant (équipeurs ou autres ?)

GG

Ory Ch. & Duquenne J.

L’arme

Il s’agit d’un revolver à percussion centrale de type CONSTABULARY librement inspiré du Royal Irish Constabulary. Il est à double et simple mouvement.

Le canon rayé est à 8 pans avec un guidon en demi-lune.

Le barillet cannelé est à 5 chambres, semble-t-il de calibre 8mm ?

Le chargement se pratique par une portière latérale s’ouvrant grâce à l’action d’un ressort interne. La baguette pivote sur un axe et est utilisée pour l’extraction des douilles.

La crosse est constituée de deux plaquettes en bois (de noyer ?). Elles sont quadrillées et maintenues ensembles par une vis et deux rosettes en laiton.

Cette crosse se termine par un anneau de calotte montée sur vis-pivot.

Les poinçons

Il s’agit des poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale sommé d’une couronne : acceptation post 1893.

V sommé d’une étoile : contremarque du contrôleur post 1877.

R sommé d’une couronne : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.

Les marquages

L sommé d’une couronne : cette lettre et la lettre C sommé d’une couronne sont souvent rencontrées sur les revolvers liégeois et ce uniquement sur les barillets ! Ces marques résistent à l’identification depuis longtemps et certains chercheurs pensent qu’il s’agit peut-être d’une marque de fonderie, les barillets étant en acier fondu !

ALM OB GF : marques inconnues mais appartenant vraisemblablement à des sous-traitants. Ceux-ci n’ont jamais été répertoriés sérieusement de sorte qu’ils ne peuvent plus être identifiés.

OD sommé d’une couronne : marque appartenant vraisemblablement à ORY Ch. & DUQUENNE J. armuriers à Liège rue Saint Laurent, 92. Ils ont été inscrits au banc d’épreuves de 1904 à 1935 avant d’être repris par DUQUENNE & KRAMER.

GG

Ory & Duquenne

Moi aussi je suis collectionneur mais des moulinets de pêche fabriqué en Belgique.

Dans la région de Liège il y avait beaucoup d'ateliers qui fabriquaient des moulinets, et pas mal d'eux étaient des fabricants d'armes à feu, par exemple j'ai quelques moulinets avec la mention ARMAF-Liège (photo-ci joint aussi comme exemple).

Mais maintenant j'ai trouvé un moulinet avec la mention (decal) L.B. Made in Belgium, dont je n'ai rien trouvé à ce qui concerne le nom, adresse, etc

Sur votre site Web j'ai trouvé Lambert & Bruyninck qui utilisaient LB dans un ovale couché !

Regardez les photo jointes, c’est peut-être le même, que pensez vous ?

Je suis aussi toujours à la recherche d'un fabricant au nom de L. ORY (photo ci- joint aussi comme exemple), j'ai des dizaines des moulinets de cette firme mais je n'ai rien trouvé du tout en ce qui concerne l'adresse, période, etc.

M.v.g.,

Jean-Paul

 

Votre demande est particulière bien qu’il soit exact que les armuriers liégeois se sont diversifiés lorsque les commandes d’armes ne suffisaient plus à les faire vivre.

C’est ainsi que beaucoup d’entre eux avaient une seconde activité : les jouets, les vélos, les motos et même les voitures (PIEPER, NAGANT, FN). D’autres tenaient un commerce d’alimentation, de tabac et même un troquet.

C’est pourquoi la fabrication de moulins de pêche ne m’étonne pas outre mesure.

Cependant cette activité annexe ne figure guère dans la documentation !

En réponse à vos questions, j’ai parcouru mes catalogues armuriers mais la pêche est bien maigre.

LB dans un ovale pourrait être LHERMITE & BRUYNINCK mais la marque diffère de la vôtre par la barre épaisse sous le L. J’ignore si cette firme fabriquait des moulins ?

Pour L. ORY je n’ai trouvé que la firme ORY & DUQUENNE rue St Gilles 283 à Liège.

J’ignore également s’ils ont fabriqués des moulins.

En annexe un document de cette firme en espérant que cela vous intéresse.

GG

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