Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Masereel Antoine

Un revolver suisse fabriqué en Belgique, oui pourquoi pas, ils ont vraisemblablement été légions à suivre ce chemin. La présente arme est me semble-t’ il un modèle suisse de type 1882.

L’arme porte effectivement les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

AC* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

R couronné : canon rayé, en usage de 1894 à 1968.

L’arme porte également les marques suivantes :

L couronné qui pourrait être la marque du fondeur de barillet (Herstal ?)

55 : signification ignorée, marque d’atelier ?

P 937 : numéro de série.

P 14937 + : il s’agit vraisemblablement d’un marquage suisse (armée, douane, police ?) postérieur à sa fabrication en Belgique.

GG

Il s’agit bel et bien d’un 1882 Suisse fabriqué en Belgique. Je pense que c’est une fabrication de l’armurier Antoine Masereel. On peut le trouver aussi en 8mm Lebel.

En attache, la littérature (voir le paragraphe  fabrications étrangères)  et quelques photos du n°11181 qui est identique tout du moins au niveau de la fabrication.

Photos d'un 1882 fabrication suisse, les crans de verrouillage et positionnement du barillet sont toujours verticaux sur les suisses et horizontaux sur les Belges, de plus les Belges ont toujours une fraisure dans le barillet pour le culot des munitions et, au contraire, les suisses n’en possèdent pas.

Max.

Voilà la littérature

ET les photos

Masereel Antoine

Une belle pièce s’il en est ! Il s’agit d’un revolver à percussion centrale. Le barillet cannelé est à six coups d’un calibre moyen me semble-t’ il ? Le chien est rebondissant. La détente est courbe sous pontet ovale. Le canon en damas est à 8 pans avec un guidon triangulaire. La crosse est constituée de deux plaquettes (en bois ?) finement quadrillées et réunies par une vis centrale. Cette crosse se termine par un anneau de calotte et sa vis pivotante.

L’arme comporte plusieurs poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive, en usage de 1893 à 1968.

AK* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

R couronné : canons rayés, en usage de 1894 à 1968.

Elle porte également d’autres poinçons sans liens avec le banc d’épreuves, à savoir :

L couronné : il s’agirait d’une marque de fabricant de barillets non identifié ?

A couronné : inconnu ?

Elle porte enfin les marques suivantes :

A. Masereel à Liège : il s’agit du fabricant d’armes Antoine Masereel rue St Hubert, 15 à Liège. Il fut inscrit au banc d’épreuves de 1910 à 1953. Le 17.12.1920, il dépose la marque ALTA.

Le lion dans un écu entouré de deux lions dressés : il s’agit également d’une marque de cet armurier.

SC1913 : il s’agirait de la numérotation de l’arme en plusieurs endroits de celle-ci.

Deux drapeaux croisés : signification inconnue vraisemblablement liée à la marque Masereel.

GG

Masereel Antoine

Il s’agit en fait d’un revolver à percussion de type COLT NAVY 1851 produit par l’armurerie liégeoise. Ces armuriers dont les uns travaillaient sous licence COLT et les autres non, ont produit des armes de qualité fort diverses.

La présente arme est conforme aux autres pièces déjà connues, la finition n’est pas parfaite, il est vrai que l’arme semble avoir beaucoup souffert. En exemple, la gravure du barillet à 5 coups (pont de Brooklyn ?) a pour ainsi dire disparu, elle n’est pas identifiable. Cette arme porte des plaquettes en corne ébréchées.

Les marquages encore visibles sont :

46723 : il s’agit vraisemblablement du numéro de série.

4677 : (sur le canon) s’agit ‘il d’un rappel du numéro de série ? Je l’ignore ?

CAL 35 : il s’agit du calibre de l’arme.

Drapeaux avec hampes croisées : marque de fabrique ?? Je ne l’ai pas trouvée dans la liste des marques. Il est vrai que certains "fabricants" apposaient des marques fantaisistes sur les copies non autorisées !

Toutefois il existe une marque qui pourrait être celle-ci mais partiellement effacée (Sans garantie aucune), il pourrait s’agir de Antoine MASEREEL (Voir marque ci-dessous).

 L’arme en question est également un Colt, arme qu’il a beaucoup fabriquée et dont vous pouvez retrouver la trace dans la liste jointe.

LRF : il pourrait s’agir d’une marque de fabricant ou d’un sous-traitant. Contrôle fait sur la liste des fabricants de COLT liégeois, elle ne s’y trouve pas. Voir liste en annexe.

Les poinçons du banc d’épreuves de LIEGE encore visibles sur le barillet sont :

ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive en usage de 1846 à 1893.

C* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

GG

Masereel Antoine

Je me suis procuré quelques crosses de pistolets qui d’après le vendeur, proviennent de “La Manufacture d’Armes A. Masereel”. Son grand-père avait acheté le stock de pièces début 1960.

A & B sont en ébonite, F dans une matière inconnue et le reste est en corne pressée.

Gaston.

MASEREEL Antoine

MASEREEL Antoine

Revolver de type GASSER-MONTENEGRIN à percussion centrale.

Le barillet cannelé est assez long, et pourtant dans un calibre (8mm) assez courant, d'habitude ce type de barillet annonce un calibre spécial de type NAGANT russe ou 12 mm Gasser. Il est vrai que dans ce cas le barillet porte souvent 5 cartouches seulement; le vôtre possède 7 logements!

Le canon rayé est à 8 pans avec bague hexagonale et guidon en demi-lune.

L’alimentation se pratique par une portière latérale s’abaissant grâce à un ressort extérieur.

Le déchargement se pratique à la main et douille par douille grâce à la baguette métallique pivotant sur son axe.

La crosse est constituée de deux plaquettes en os, elles sont reliées par une vis traversante et deux rosettes.

La crosse se termine par un anneau de calotte visé dans le squelette métallique de crosse.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893.

C étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.

R couronné : canon rayé post 1894.

Le L couronné n’appartient pas au banc d’épreuve et son origine est inconnue.

Je pense qu’il pourrait d’agir d’une marque de fonderie frappée par le fabricant du barillet.

La marque de fabrique aux lions dressés sur les antérieurs appartient au fabricant d’armes Antoine MASEREEL rue Saint Hubert, 15 à Liége.

Les initiales frappées sur le montant de crosse sont illisibles, il pourrait s’agir d’un marquage de sous-traitant.

En annexe : une page du catalogue MASEREEL montrant une arme similaire et une gravure de bateau à voile bien dans le style de la gravure de bateau gravée au tonnerre.

GG

MASEREEL Antoine

fabricant d’armes (BE 1910/1953) rue Saint Hubert, 15 à Liège.

En 1910, il reprend l’activité de SMETS Joseph & MASEREEL A.

Son catalogue n° 51 offre un grand choix de fusils, carabines et revolvers de tous types tels que Lefaucheux, Moray, Bull-dog, Constable, S&W, Kobold, The Cyclist, Lincoln, vélo-dog, Constabulary Mauser, Novo, Municipal, Constable de police russe, système Nagant, Colt américain, revolver à extracteur Oury, Monténégrin etc.

GG

Marque de Masereel

Masereel

Il s’agit d’une copie liégeoise du revolver américain à percussion COLT NAVY 1851 dénommée à LIEGE «  BROOKLYN BRIDGE » en raison de la gravure grossière figurant sur le barillet (pont suspendu et évolution de bateaux).

.Inspirée librement du Colt Navy, elle lui emprunte la plupart de ses caractéristiques.

Long de 230 mm, il est plus court que son modèle.

Le canon octogonal mesure 100 mm.

Il fonctionne en simple action et son barillet présente 5 chambres à percussion. Il est un peu plus long que le modèle.

Ce type d’arme a été fabriqué par plusieurs armuriers liégeois dont CLEMENT et RONGÉ et vraisemblablement MASEREEL puisque celui-ci en porte la marque.

La plupart de ces marques étaient pourtant fantaisistes comme par exemple les clés croisées et couronnées qui figurent également sur les CLEMENT-RONGÉ !

On peut envisager que cette arme ait été fabriquée par Clément Rongé, ce qui expliquerait la marque ? Elle aurait ensuite été revendue par MASEREEL, c’était pratique courante à l’époque, mais ceci n’est qu’hypothèse !

Les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège figurent sur le barillet, à savoir :

ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation post 1893. Cette date peut paraître tardive pour une arme à percussion mais ces BROOKLYN BRIDGE figuraient encore au catalogue ALFA de 1911 !

J étoilé : contremarque du contrôleur post 1893.

Les autres marquages sont :

PATENT SYSTEM : marquage fantaisiste ne signifiant rien

Clés croisées couronnées : voir ci-dessus.

A couronné : marque inconnue et vraisemblablement fantaisiste. On peut envisager le A de Antoine MASEREEL mais c’est fort douteux !

GG

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