Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Mariette

5 canons lisses en calibre 9 mm Flobert en un seul bloc qui tournent autour d’une axe terminé par un écrou qui maintient l’ensemble en place.

On doit tourner ce bloc à la main.

Longueur totale : 18 cm

Longueur du barillet : 7,57 cm

Marques :

ELG en ovale ( 1811 à 1893),poinçon de l’inspecteur, un Y couronné ( 1853 à 1877 )

Poinçon "Mariette Breveté".

Dans une des cannelures du barillet : Flobert 1859 ( c’est le numéro de série parce que le même numéro se trouve derrière le pontet.

Richard C.

Mariette

Voila une poivrière Mariette calibre .22 peu usuelle !

Merci à Paul de Antikke våpen pour les photos

Mariette

Fusil double de chasse à percussion centrale.

Les canons juxtaposés sont lisses et de calibre 28 (14 mm4).

Les chiens sont extérieurs.

La crosse en bois (de noyer) est de type "pistolet".

Le garde-main est finement quadrillé.

Le système de fermeture de type LECLERCQ ou clé serpent, est une modification de la fermeture à double verrou à levier latéral.

Le levier verrou au lieu d’être placé devant le pontet, contourne la platine et vient terminer près de la place qu’occupe le pouce lorsque l’on tient le fusil.

Ce levier très pratique actionne l’ouverture de la bascule avec la plus grande facilité.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuve de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation post 1893.

J étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.

Perron : inspection post 1853.

EL en lettres cursives : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

28 C dans un losange sur pointe : calibre, en usage de 1898 à 1924.

Epoque de fabrication : entre 1898 et 1924.

Fabricant :

La marque MARIETTE est frappée entre les canons. Elle ne présente pas de prénom ce qui complique l’identification car les armuriers nommés MARIETTE ont été nombreux.

En considérant la période de fabrication (entre 1898 et 1924), nous pouvons en éliminer plusieurs pour seulement retenir :

MARIETTE Dieudonné de HOIGNEE-CHERATTE, inscrit au banc d’épreuves de 1904 à 1922 et qui est l’auteur de 23 brevets d’invention belges.

MARIETTE E. de HOIGNEE-CHERATTE, inscrit au BE de 1911 à 1912 et qui déposera 2 brevets belges.

MARIETTE-CERFONTAINE Dieudonné qui est peut-être le même que le premier cité, fabricant d’armes à CHERATTE et qui de 1891 à 1908 dépose trois brevets d’invention.

GG

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