Manufacture Liégeoise d’Armes à Feu

L’arme

Il s’agit d’un revolver à percussion centrale et cadre fermé dans sa version luxe avec crossettes en nacre et gravure. L’ensemble de l’arme est nickelé.

Le barillet cannelé à 5 chambres, calibre non communiqué, est « swing out » c'est-à-dire tombant à droite et l’extracteur est en étoile, canon octogonal (si je vois bien) guidon en demi-lune.

Le chien peu apparent semble être un compromis entre l’hammerless à double action et le chien à crête plus longue risquant d’accrocher.

La portière de chargement peut faire office de sûreté lorsqu’elle est basculée en arrière, elle empêche le chien de se mouvoir en simple action ( ?).

Il est également possible de charger l’arme sans faire basculer le barillet.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

B étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée (poudre vive), en usage de 1898 à 1968.

R (grand) couronné : canon rayé, en usage du 30/01/1894 (armes de poing) à 1968.

L (grand) couronné : marque non identifiée avec certitude, il pourrait s’agir d’une marque de fonderie ?  6888 sous la plaquette également (les fondeurs pouvaient avoir une numérotation propre et fournir le même type de carcasse, barillet,… à différents fabricants)

1235 : (sous le barillet) numéro de série de l’arme

L’inventeur

Visiblement inspirée (aspect extérieur – mécanisme intérieur n’étant pas accessible) d’une arme de l’armurier Dieudonné OURY de Mortier (province de Liège) inventeur du célèbre « NOVO »

Il a déposé un brevet n° 114.452 relatif à cette arme le 02.03.1895.

Le fabricant

ML couronnés : L’arme a de toute évidence été fabriquée par la Manufacture Liégeoise d’Armes à Feu (MLAF) et vendue sous le nom « puppy » en diverses variantes (voir annexe)

HPH

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