Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Loron Pierre Antoine

Il s’agit d’un revolver à percussion centrale. Le barillet est lisse et le nombre de chambres n’est pas visible sur les photos. Ce barillet est décoré d’inserts de feuillage (or fin ?). Le canon est semble t’il à 8 pans ?  La détente est courbe dans un pontet ovale.  La crosse est semble- t’il en os ou en ivoire avec vis de fixation centrale à oreilles, elle se termine par un anneau de calotte.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale verticale : acceptation définitive de 1846 à 1893.

G couronné : contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.

L’arme est marquée Loron P.A. & Gaupillat E.. Il s’agit de l’armurier Cherattois (Liège) Pierre Antoine Loron auteur de 13 brevets armuriers de 1847 à 1863.

La présente arme fait l’objet du brevet n°  27022 du 04/02/1870 pour un extracteur de cartouches applicable aux pistolets à cartouches Lefaucheux ou à feu central. Le brevet est joint au présent.

Gaupillat Ernest quant ‘à lui est le munitionnaire français bien connu qui a collaboré un temps avec Loron.

L’arme porte également le nombre 233 frappé sur la carcasse, il s’agit très vraisemblablement de la numérotation.

GG

Loron Pierre Antoine

Modèle à vocation militaire de calibre 12 mm.

Fabrication liégeoise : poinçons ELG couronné et G couronné.

Mention du côté gauche de la console à l’issue du canon : Loron Breveté et matricule 3528 – au-dessous G couronné

De la part de

Gribeauval

Loron Pierre Antoine

Pistolet de salon Loron suivant brevet de 1850 et addition du 30 avril 1853.

Calibre 7mm.

Gilles

Loron Pierre Antoine

Rue des bons enfants, 24 à Versailles. Originaire de Cheratte – Liège

On lui doit un fusil hammerless, breveté le 4 janvier 1847 et un pistolet de salon (brevet du 18 août 1854) - rejoint la Belgique en 1856 où il dépose 11 brevets jusqu'en 1880. Son fils Calixte Henri, né à Versailles en 1843, après son apprentissage à Cheratte, poursuit sa formation à saint Etienne. Il s'établit dans cette ville où il signe ses réalisations "Loron & Cie". Il s'y marie en 1872. Il semble que le fils commercialisait les armes de son père en France. En 1865 Pierre Antoine Loron brevette son nouveau revolver à broche à Liège.

GG

Cette arme mesure 355mm de long, est établie en calibre .25 (6,35 mm environ) et pèse 850 grammes.

Elle fonctionne d'après le brevet de 1854 de Pierre Antoine Loron grâce à des balles autopropulsées fabriquées par Gaupillat (d'où le marquage Loron & G du canon).

Les photos du mécanisme permettent de bien voir les 3 trous de la chambre mobile:

-A l'avant on positionne la munition complète, amorce au fond de la cavité

-Le trou arrière permet à l'aiguille (qu'on voit en position arrière sur la photo) d'atteindre le culot de la balle autopropulsée.

-Le trou inférieur débouche transversalement dans la chambre et permet à la seconde aiguille fixe et fixée dans le bas du coffre de venir légèrement s'enfoncer dans le flanc de la balle, l'empêchant ainsi d'avancer sous le coup de l'aiguille de percussion.....

L'avantage du système Loron-Gaupillat vient de son absence de douille et d'extracteur.

Son principal défaut devait être la fragilité des balles.

Son second défaut était sans doute la faiblesse de la munition, propulsée uniquement par du fulminate.

Mais n'oublions pas qu'il s'agissait de "pistolets de salon" donc d'armes de grand luxe, utilisées uniquement à l'abri et au calme.

Marc

Des remerciements tout particuliers à Marc pour les photos superbes et les détails techniques précis !

LORON

Ces deux revolvers à broche et à cadre ouvert sont des reconversions du même système LORON primitivement à percussion. L’absence de pontet et vraisemblablement de calibre, les différencie immédiatement.

Un levier verrou de démontage placé sur le côté gauche du bâti permet de désolidariser l’ensemble canon console de la carcasse permettant ainsi une déchargement rechargement plus rapide, l’accès au barillet étant beaucoup plus aisé

Le levier verrou peut également faire office d’extracteur pour les étuis gonflés par la déflagration.

La contenance du barillet est de 6 coups et la gamme des calibres va de 7 à 12 mm.

Ce même revolver a également été produit muni de la double action, il se reconnaît par l’absence de crête sur le chien.

La crosse à palmettes est finement quadrillée, cette crosse remonte très haut et tiennent lieu de plaque de recouvrement du mécanisme.

Grâce à la forme particulière de cette crosse la prise en main est très bonne.

Entièrement poli blanc, il est finement ciselé sur la carcasse, la console et le barillet.

Il porte les poinçons d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG étoilé dans un ovale : acceptation de 1846 à 1893.

Y couronné : contremarque du contrôleur de 1853 à 1877.

La console est marquée LORON BREVETE

Le modèle à broche se rencontre plus souvent que le modèle à piston

GG

Voila la deuxième décrite plus haut

Exemple de brevet de Loron : Une perfectionnement du célèbre revolver Français.

Un Revolver Loron

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