Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Laurent Lochet et son épouse Jeanne Habran.

Exposition de Paris - 1900

Laurent LOCHET-HABRAN

Voici une carabine de jardin ou de salon, type Warnant avec culasse basculante, à canon court octogonal, en calibre Flobert .22 C, avec crosse semi-pistolet. C’est un modèle extrêmement courant qui a été fabriqué en milliers d’exemplaires avant et après la 1e GM.

Les marquages

Il y a un Belgium sur le canon, qui indique si besoin était que l’arme a été fabriquée en Belgique.

Il y a peut-être aussi une autre explication : voir le lien ci-joint, où l’on voit sur la deuxième photo l’inscription Henri Pieper Belgium. En nettoyant le canon, on verra – miracle ? – le nom d’Henri Pieper ?

Le lien donne aussi et surtout le brevet de J. Warnant.

Le marquage LLH sous le canon fait référence à Laurent Lochet-Habran, fabricant d’armes et de canons de fusils.

H : pourrait être la marque du fabricant d’armes Max Neumann.

Perron : se trouve à la fois sur le canon et la culasse, c’est le poinçon d’inspection depuis 1853

R couronné : canon rayé, entre 1894 et 1968

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968

AE sous étoile : contremarque de contrôleur entre 1877 et 1968

FL 22 C : calibre .22 court. Il ne sera sans doute pas facile de trouver ce type de cartouche car elle n’est plus beaucoup utilisée de nos jours.

GP avec l’aide de PHL.

Laurent LOCHET-HABRAN

Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion centrale et à canons basculants. L’ouverture e pratique à l’aide de la clé "Top lever" placée en haut de la culasse.

Les canons en acier Cockerill sont juxtaposés, au calibre 16 soit 17mm4. Ils sont également chokés. Ils ont été fabriqués par la firme Lochet-Habran à Jupille (Liège).

La platine est dite carrée. J’ignore le type de longuesse n’ayant pas vue directe sur celle-ci.

La crosse en noyer est droite à l’anglaise. Celle-ci semble avoir subi une enture (réparation par remplacement).

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

M* et N* : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.

Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

16C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.

CHOKE 16.4/17.0 et 16.5/17.0 : canons chokés. Calibrés en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche. En usage de 1924 à 1968.

Lion dressé / PV : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

P.1K136.7 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée. En usage de 1898 à 1968.

D= 65 M/M  /18.8 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.

L’arme porte également les marques suivantes :

ACL dans un cercle : marque du fabricant de canons de fusils Lochet-Habran à Jupille.

Acier Cockerill spécial pour poudre pyroxilée : l’acier utilisé provient des laminoirs John Cockerill à Seraing (Liège).

MJ : marque inconnue. Il s’agit vraisemblablement d’une marque de sous-traitant ayant travaillé sur les canons.

3547 : numéro de série.

Le fabricant de l’arme en elle-même n’a laissé aucune marque de fabrique, il restera donc, selon son désir, anonyme !!

GG

Laurent LOCHET-HABRAN

Voici une carabine de type Martiny, à bloc tombant, de fabrication liégeoise, voir plus bas.

Le calibre n’est pas précisé.

Les marquages

Perron : inspection, depuis 1853 à nos jours ;

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968 ;

EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1852 ;

R couronné : canon rayé, entre 1894 et 1968 ;

A sous étoile : contremarque d’un contrôleur, entre 1877 et 1968 ;

7.4 : sans doute le diamètre du canon ;

379 : sans doute un numéro de fabrication ;

Une espèce de T, non attribué

LLH : Laurent Lochet-Habran, soit pour le canon, soit pour l’arme dans son ensemble.

GP avec l’aide de HPH

Laurent LOCHET-HABRAN

Voici plus que vraisemblablement un fusil de traite à silex de fabrication liégeoise, relativement court mais de fort calibre, un . 92 soit 23,4 mm comme indiqué sur le canon.

Les marquages :

LLH : Laurent Lochet-Habran, maison fondée en 1860 ;

EL : épreuve provisoire, de 1852 à nos jours ;

Perron : inspection, de 1853 à nos jours ;

O sous étoile : contremarque d’un contrôleur, entre 1877 et 1968 ;

ELG sur étoile dans ovale (le poinçon me semble très neuf ou en tout cas « différent » de ceux que j’ai vus jusqu’à présent, mais je crains que ma vue baisse sérieusement…) : acceptation, d’usage entre 1846 et 1893 ;

FC : hélas non identifié.

GP

Laurent LOCHET-HABRAN

Fusil de chasse à canons lisses juxtaposés de calibre 12. La platine est de type hammerless et la clé top lever.

d : lettre annale de 1925

L’arme porte également les marques suivantes :

LLH et ACL dans un cercle qui sont les marques de fabrique de Laurent LOCHET-HABRAN déjà largement évoqué sur le site.

Les marques 5 et TF n’évoquent rien pour moi, peut-être s’agit-il de marquages d’atelier.

GG

Laurent LOCHET-HABRAN

L’arme

Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion centrale et à poudre vive, platine hammerless, fermeture Greener, canons lisses juxtaposés et chokés, clé d’ouverture top lever.

Lettre g minuscule : lettre annale de 1928.

Le fabricant

Une chose est certaine LLH est la marque de Laurent LOCHET-HABRAN fabricant d’arme et de canons de fusils à Jupille les Liège.

De 1884 à 1897, l’intéressé a déposé trois brevets belges concernant des améliorations aux fusils de chasse.

GG

Lochet Habran

Voici un pistolet plutôt unique construit en Belgique autrefois à la fin du 18ième. Il est chambré en 9mm short et est rayé. Ce type de pistolet a été fabriqué pour l'intérieur, le tir à la maison, normalement dans une cible installée dans la cheminée avec un support en bois ou de paille. Le mécanisme est fermé seulement par la force du ressort et du poids du chien. Il y a une petite serrure sur le dos du chien qui est actionné en tirant le chien. C'était un pistolet de qualité supérieure en son temps, avec quadrillage fin et marqueteries d'or sur les organes de visée. Détente double et une bonne finition d’ensemble.

 Dave Young

Cette arme est un pistolet de salon de luxe MARIETTE fabriqué pour le tir de précision, le système de visée à planchette incrusté d’or en atteste. Elle est en 9mm court, le canon est rayé.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège suivants :

ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation – usage de 1893 à 1968.

Perron : inspection – usage de 1853 à nos jours.

BB étoilé : contremarque du contrôleur – usage de 1877 à 1968.

R couronné : canon rayé – usage de 1894 à 1968.

Les marquages

LLH est la marque utilisée par la société Laurent LOCHET-HABRAN & G. frère et sœur de Jupille. Cette société a fabriqué des armes et des canons sous diverses raisons sociales de 1898 à 1951. Cette société a très vraisemblablement et logiquement fourni le canon de la présente arme.

MARIETTE  Cette marque très connue, nous dit peut de chose puisque les MARIETTE, famille armurière à CHERATTE (Liège) durant le 19e siècle a compté de nombreux armuriers dans ses rangs.

Par déduction, l’arme ayant été fabriqué par un MARIETTE après 1894 (voir poinçons ci-dessus) nous éliminons les anciens MARIETTE pour ne garder que ceux actifs à l’époque soit :

MARIETTE Dieudonné à CHERATTE – BE 1904/1922. Celui-ci est le plus vraisemblable puisqu’il a déposé 26 brevets dont divers systèmes applicables aux armes de salon.

MARIETTE E. de Cheratte qui dépose deux brevets en 1911-1912 pour une arme basculante.

MARIETTE-CERFONTAINE Dieudonné de Cheratte qui dépose trois brevets de 1891 à 1908, pour des améliorations aux carabines.

MARIETTE-DEUZE (BE 1894/1904)

En annexe, un extrait de brevet MARIETTE DD ou figure cet étrange système de retenue du chien.

GG

Merci à Dave Young pour les photos

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