Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Lhermite & Bruyninck ?

Il s’agit d’une fabrication relativement récente (40 ou 50 ans) d’un pistolet à percussion (poudre noire) à platine arrière, avec des gravures sommaires sur la platine, la contre-platine, le pontet, la calotte, etc.

Les marquages

EL : épreuve provisoire de 1852 à nos jours

F sous étoile : contremarque du contrôleur depuis 1877 jusqu’à 1968.

11.0 est quasi certainement le calibre, soit 11 mm.

LB : on aurait pu penser au fabricant de canons Lhermitte et Bruyninckx mais la marque de cette société est normalement dans un ovale.

Je ne m’explique pas l’absence d’autres poinçons, comme par exemple le perron.

La fabrication de copies d’armes à silex et à percussion s’est poursuivie à Liège bien longtemps après 1860 et même après la 2e GM ; et ce pistolet en est un exemple.

Idem d’ailleurs dans d’autres pays comme l’Espagne et l’Italie : soit il s’agit de copies bon marché ou de décoration, soit d’armes de tir à la poudre noire de grande qualité.

GP

Lhermite & Bruyninck

Voici un classique fusil de chasse système Anson juxtaposé, datant de 1925, avec une crosse semi-pistolet quadrillée.

Les marquages

AE sous étoile : sans doute le poinçon d’un contrôleur, non identifié ;

Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée de 1898 à 1968 ;

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation de 1893 à 1968 ;

d : lettre annale de 1925 ;

Perron : inspection depuis 1853 ;

EL : épreuve provisoire depuis 1852 ;

Choke 18.2 : canon choké, entre 1924 et 1968 ;

1 kg 320 : poids du canon, en vigueur depuis 1924 ;

ES : initiales non identifiées ;

12-65 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la douille, depuis 1924 ;

13448 : sans doute le numéro de fabrication de l’arme ;

LB dans un ovale aplati : initiales des canonniers Lhermitte et Bruyninckx

 (voir aussi le volume 4 de la série des Armuriers liégeois d’Alain Daubresse). A noter qu’on trouve aussi la graphie Bruyninx sur une annonce publicitaire datant (en principe…) de 1931, mais c’est peut-être une « fôte de frape »… Ces initiales dans un ovale aplati apparaissent en tout cas dans un relevé du Banc d’Epreuves de Liège (qui a peut-être aussi commis une « fôte de frape »…).

On a aussi suggéré le nom du Français Léopold Bernard, mais comme il fut actif entre ca. 1823 et 1878, il n’entre pas en ligne de compte pour ce fusil passé au BE de Liège en 1925.

Enfin, sous la culasse, gravé et doré, figure « Rêve 3 automatique » : soit une gravure personnelle pour le propriétaire, soit peut-être une marque commerciale ? Nous n’avons en tout cas pas trouvé trace de cette marque.

La Toile nous a montré l’existence d’une autre arme, fabriquée par les mêmes canonniers, en calibre 16, avec la mention « Rêve 2 » gravée au même endroit, avec un numéro supérieur (16345).

GP avec l’aide de toute l’équipe.

Lhermite & Bruyninck

Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion centrale de calibre 12 de fabrication liégeoise. Les canons lisses sont juxtaposés. Le système est de  type "hammerless". La crosse dite "pistolet" est en noyer.

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive, en usage de 1893 à 1968.

12C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

Perron : acceptation, en usage de 1853 à nos jours.

S* et R* : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.

Choke 17.4/18.2 et 17.7/18.2 (sous réserve d’une bonne lecture) : canons chokés, calibrés en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche. En usage de 1910 à 1924.

L’arme porte également les marques suivantes :

LB dans un ovale horizontal : marque du fabricant de canons de fusils Lhermitte & Bruyninck à Liège.

A&R dans un losange : sous-traitant non identifié.

25499 : numéro de série.

37 sur plusieurs pièces : numéro de l’arme ?

PT* : sous-traitant inconnu.

BS sur les canons : marque d’un sous-traitant des canons non identifié.

GG

Blois est une ville du département français du Loir-et-Cher. Au sud-ouest de Paris

Alain

Lhermite & Bruyninck

Voici un classique fusil de chasse à canons juxtaposés, chiens extérieurs et crosse anglaise. Il date d’entre 1910 et 1924. Les canons sont de Lhermitte et Bruyninckx, mais quant au fabricant… mystère et boule de gomme.

Les marquages

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage entre 1893 et 1968 ;

Perron : inspection, en usage depuis 1853 ;

Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée, en usage entre 1898 et 1968 ;

12 C dans losange vertical : calibre, entre 1898 et 1924 ;

L sous étoile, x sous étoile, AV ( ?) sous étoile : contremarques de contrôleurs, entre 1877 et 1968 ;

EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1853 ;

Choke 17.7 sur 18.3 :canons chokés entre 1910 et 1924 ;

P 1KG232.3 : poids du canon, en usage entre 1892 et 1924 ;

ACLB dans cercle : canonniers Lhermitte et Bruyninckx (on sait qu’ils étaient actifs en 1914) ;

D= 70 sur 20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après l’épreuve facultative à la poudre sans fumée, en usage entre 1892 et 1924.

GP

Lhermite & Bruyninck

Cette demande de recherche est particulière bien qu’il soit exact que les armuriers liégeois se sont diversifiés lorsque les commandes d’armes ne suffisaient plus à les faire vivre.

C’est ainsi que beaucoup d’entre eux avaient une seconde activité : les jouets, les vélos, les motos et même les voitures (PIEPER, NAGANT, FN) D’autres tenaient un commerce d’alimentation, de tabac et même un troquet.

C’est pourquoi la fabrication de moulins de pêche ne m’étonne pas outre mesure.

Cependant cette activité annexe ne figure guère dans la documentation !

En réponse à vos questions, j’ai parcouru mes catalogues armuriers mais la pêche est bien maigre.

LB dans un ovale pourrait être LHERMITE & BRUYNINCK mais la marque diffère de la vôtre par la barre épaisse sous le L. J’ignore si cette firme fabriquait des moulins ?

GG

Marque sur les armes

LHERMITTE & BRUYNINCKX

Fusil à canons lisses et juxtaposés,  à platines hammerless et clé top lever. La crosse est taillée à l’anglaise.

Lettre "e" minuscule : lettre annale de 1926 (fabrication)

Autres marquages

ACIER SIEMENS-MARTIN : il s’agit bien entendu du type d’acier utilisé pour forger les canons.

L B dans un ovale couché: marque du fabricant de canons LHERMITTE & BRUYNINCKX, sur lequel je n’ai actuellement aucun renseignement et qui était vraisemblablement de la vallée de la Vesdre (Nessonvaux) près de Liège.

Fabricant

Le fabricant de la bascule et des platines n’ayant visiblement laissé aucune marque sur l’arme, il restera anonyme. Cela était souvent le cas dans l’armurerie liégeoise.

GG

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