Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Lepage Emile (Be 1810/57)

Description Revolver Lepage 7 mm

Revolver Lepage 7 mm à système de bascule, l’axe amovible est maintenu par une vis au niveau du tonnerre gauche et par la tête creuse de cet axe, qui s’encastre autour de la base du canon.

L’autre extrémité rentre dans le centre de la culasse.

En basculant le canon, le barillet se libère et permet sa manipulation. Il n’y a donc pas de portière dans la culasse.

Détente annulaire et plaquettes en bois.

L’ensemble carcasse, descente crosse, détente, bord de la culasse et barillet finement gravé de fleurs type « pivoine » et de feuilles.

Manque quelque vis pour être complet.

Marquages et poinçons

Sur le dessus du canon, LEPAGE A LIEGE.

Sur le barillet un V couronné et ELG dans un ovale.

Un 6 à l’intérieur du barillet côté culasse.

A la base de la carcasse de la crosse, sous les plaquettes un L

Poids actuel : 370 grammes

Longueur total : 192 mm

Longueur canon : 98 mm

Barillet : 7 mm, 6 coups à broches

Diam. : 31 mm

Longueur : 24.5 mm

Simple et double action.

 

Intéressant et peu courant revolver à broche et à cadre ouvert.

Il s’agit d’un rare (sur une arme à broche) revolver à brisure (top break) actionné par une vis sur le flanc gauche libérant l’axe en l’avançant.

Le chargement/déchargement en est grandement facilité.

Le barillet qui n’est pas cannelé est à cinq ou six drageoirs (non visible sur les photos).

Le chien à la crête fendue d’un cran de mire qui ne fait son office qu’une fois le chien tiré en arrière. Elle facilite la ligne de mire avec le guidon surélevé.

La détente est en anneau à l’instar des poivrières.

La console et le barillet sont gravés de fleurs.

Les crossettes de noyer sont lisses.

Le canon rond (lisse ou rayé ??) ne fait qu’une pièce avec le tonnerre octogonal.

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège permettant de le dater approximativement, soit :

ELG étoilé dans un ovale : acceptation, en usage de 1846 à 1893.

V couronné : contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.

 La période de fabrication de situe donc entre 1853 et 1877 ce qui est conforme à la naissance du système à broche d’Eugène LEFAUCHEUX.

Le canon est marqué LEPAGE A LIEGE ce qui semble correspondre à la firme LEPAGE inscrite au banc d’épreuve de 1810 à 1857. Elle est ensuite devenue LEPAGE Frères de 1857 à 1868 et enfin LEPAGE & CHAUVOT rue Fabry, 25 à Liège de 1868 à 1881.

GG

Retour "LEPAGE ET KAUFMANN"

Retour "ARTISANS IDENTIFIES"