Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Eugène Lefaucheux

Revolver Lefaucheux de la fabrique de Liège

Il s’agit d’un bon exemplaire de revolver à broche, de calibre non déterminé, probablement de 12mm.

Il présente un bon marquage EL69 sous couronne, caractéristique de la fabrique liégeoise d’Eugène Lefaucheux.

Le nombre 69 indique une fabrication en 1869.

Cette arme est munie d'un bouclier du barillet à broche (assez rare) destiné à éviter une percussion accidentelle de celles-ci lors du transport ou de la manipulation, ainsi que d’un anneau de calotte.

Ces deux éléments, de même que la gravure de l’arme indiquent une production de haut de gamme.

HPH et Chris

Eugène Lefaucheux

Revolver Lefaucheux "belge" EL 163785.

Calibre 7 mm, fabriqué par Lefaucheux dans son usine à Liège au premier semestre de 1867.

Guillaume

Eugène Lefaucheux (Bull Dog)

Un Revolver Bull Dog de Lefaucheux

  

 

 

Marquages :

ELG et B étoilé sur le barillet

R couronné et B étoilé sur la carcasse

N° de série 817 et logo Lefaucheux sur le talon de la poignée

Calibre 11mm73

 

Commentaires :

Lefaucheux a commercialisé quelques revolvers Bull Dogs comme montré dans le catalogue de 1886 (photo 3). On rencontre principalement des Puppies en calibres européens 320 et 380.

Beaucoup plus rare est cet exemplaire bronzé en calibre réglementaire français 11mm73.

Fabriqué dans son atelier à Liège, il porte son logo LF surmonté du "pistolet brisé".

Doté d’un barillet plein, c’est un revolver bien fini et disposant de belles plaquettes en bois foncé (ébène ?) partiellement quadrillées à l’arrière.

Cette dernière caractéristique n’était pas que d’ordre esthétique puisqu’elle aidait à conserver en main la poignée de petite dimension.

Jean-Christophe Plaquevent 

 

Eugène Lefaucheux

Il s’agit à n’en pas douter d'un revolver du colonel Le Mat à broche. L’arme est à deux canons, le supérieur rayé et à pans est relié au barillet à 9 coups de calibre 9 mm à broche, tandis que le canon central rond et lisse est à 12 mm à percussion. Le Mat est l’inventeur du système de revolver et de carabine qui porte son nom et qui a été fabriqué en France et en Belgique sous plusieurs modèles (voir sa fiche sur notre site).

L’arme porte un poinçon du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

Y couronné : contremarque du contrôleur, en usage de 1853 à 1877.

Le poinçon ELG* dans un ovale vertical devrait en toute logique se trouver sur l’arme mais je ne l’ai pas vu ? Il s’agit du poinçon d’acceptation définitive e »n usage de 1846 à 1893 ?

L’arme porte également les marques suivantes :

EL couronné : il s’agit sans conteste de la marque de la fabrique liégeoise d'Eugène Lefaucheux, installée à Liège quai de Fragnée 13 de 1866 à 1872. Cet atelier a fabriqué non seulement des armes Lefaucheux mais également des armes d’autres inventeurs. C’est cependant la première fois que je constate de visu qu’il a fabriqué des Le Mat, la preuve est donc faite.

Chiffre 1 sur le barillet : soit un numéro de série, soit un numéro d’atelier ?

Colt Lemat Bte : marque du Colonel Lemat inventeur de cette arme. Celui-ci était médecin et à vécu de 1824 à 1881. De 1857 à 1871 il a déposé 6 brevets en France et 6 brevets en Belgique.

GG

Eugène Lefaucheux

Il s’agit ici d’un très classique revolver de poche, type Lefaucheux à broches. Le barillet lisse est à 6 coups et est cranté pour recevoir les broches. Le canon rayé est à 8 pans avec un guidon type grain d’orge. Le cran de mire devrait être creusé dans la tête du chien (non visible sur les photos). La détente est lisse et sans pontet, elle est repliable sur la carcasse pour faciliter la mise en poche. La portière de chargement sur le flan droit est manquante. Les crossettes sont en bois quadrillé et maintenues par une vis centrale et deux rosettes.

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, soit :

ELG* dans un ovale vertical : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

M* : contremarque du contrôleur en usage de 1877 à 1968.

Elle porte également les marques suivantes :

EL couronné (si bien lu car partiellement effacée) : il pourrait s’agir de la marque de l’entreprise d’Eugène LEFAUCHEUX quai de Fragnée, 13 à Liège qui a été opérationnelle de 1867 à 1873. L’entreprise ayant été en liquidation pendant plusieurs années, cela explique « peut-être » la discordance de dates (1873 et 1877 ??).

LDR sur un montant de crosse : il s’agit vraisemblablement de la marque d’un sous-traitant liégeois non identifié ?

19  11 : (si bien lu) : il ne s’agit pas d’une date (chiffres trop écartés) mais bien d’un numéro de série (19 ?) et peut-être d’un numéro d’atelier ?

GG

Eugène Lefaucheux

Revolver qui me semble être en 7 mm à broche en simple et double action de fabrication belge, les poinçons N couronné et le ELG dans son ovale le prouve.

N couronné = avant jan 1877.

Le numéro de l'arme (160266) semble, selon nos relevés, indiquer une fabrication durant l'année 1866 (sous-réserve et sans pouvoir être plus précis).

Le EL couronné prouve que l'arme à fait un passage dans les ateliers d'Eugène Lefaucheux à Liège, pour une finition et/ou assemblage et dont le fabricant/assembleur et/ou revendeur à payé les royalties, le "E. Lefaucheux Inv Breveté" le prouve.

JS sous les plaquettes, lettres déjà observé sur des armes sorties des ateliers de Lefaucheux, sont sûrement d'un intervenant ou de l'assembleur de l'arme.

Guillaume

Eugène Lefaucheux

Revolver 1854 dite "Version Lourde".

Talon ovale-plat et pontet-rond.

12 mm, 6 coups à broche.

Mécanisme en Simple Action.

Le LF 111842 à probablement été fabriqué dans les ateliers de Lefaucheux à Liège, en blanc, et expédié à Paris pour l'assemblage, finition et marquage dans les ateliers au 194 rue Lafayette.

La fabrication de cette arme est à situer vers la fin 1871 (octobre / novembre probablement )

Le numéro d'assemblage est un nombre + une lettre et est présent sur l'ensemble des pièces .... portière, face interne du barillet, pied du canon, face interne de la culasse, sous les plaquettes.....

Les endroits les plus faciles, c'est sur l'arrondi interne de la portière de chargement, ou en gardant la portière ouverte et on fait tourner le barillet ....

Nous sommes persuadés que ces chiffres et lettre ont une logique mais a part son rôle de repère d’assemblage nous ne savons pas.

Pourquoi un nombre et une lettre, pourquoi pas seulement une lettre ou seulement un nombre , mystère ... alors on les notes et un jour peut-être nous saurons à quoi ils servent !

Guillaume

Eugène Lefaucheux

Cette carabine revolver est à broche et à cadre ouvert.

Le barillet n’est pas cannelé, le chien est plat et le pontet à volute.

Le cran de mire est réglable.

La crosse anglaise est en noyer.

Le canon est à 8 pans. L’alimentation se fait par la portière située sur le côté droit du bâti tandis que le déchargement se pratique grâce à la baguette métallique fixée sous le canon.

Des attaches –bretelle sont fixées sur le canon et la crosse.

Les photos ne me laissant apercevoir qu’une marque du banc d’épreuves de Liège soit ELG étoilé dans un ovale qui est la marque d’acceptation de 1846 à 1893.

La marque de fabricant EL couronné est celle de Eugène LEFAUCHEUX.

GG

Eugène lefaucheux

Revolver de poche à broche de calibre 7 mm, à détente repliable, crête de chien recoupée et barillet non cannelé à 6 coups.

La baguette est installée sur la gauche du canon, cette arme est donc d’un modèle plus tardif et répondant aux spécifications du brevet n° 14955 du 07.09.1863.

La finition en est luxueuse avec une gravure en fond creux et des crossettes à motifs en corne moulée ou en gutta-percha me semble-t-il ?

Toute la pièce est recouverte d’une fine couche dorée dont j’ignore l’origine (plaquage d’or au bain ou autre ?).

Cette arme porte le surnom de « gaucher » parmi les collectionneurs bien qu’elle soit destinée aux droitiers.

La mention CHAMELOT et DEVIGNE Breveté fait référence aux premiers brevets n°  12.861 du 07.07.1862 et n° 13241 du 27.09.1862 déposés en Belgique par les intéressés et leur représentant Ch. FUSNOT à Bruxelles

Bien que français, DELVIGNE faisait fabriquer ses armes par des entreprises liégeoises telles que PIRLOT Frères, FALISSE & TRAPMAN.

Cette arme porte la marque EL couronné qui est celle d’Eugène LEFAUCHEUX.

Elle porte également un poinçon du banc d’épreuves de Liège soit ELG  étoilé dans un ovale qui est la marque d’acceptation, utilisée de 1846 à 1893 !

GG

Eugène lefaucheux

L’arme

Il s’agit d’un revolver classique, à broche et à cadre ouvert. Le barillet est plein sans cannelures. L’alimentation se fait par portière côté gauche de la carcasse.

La baguette est visée dans la poignée et les crossettes sont en noyer lises fixées par une vis à rosace. La détente est repliable sans pontet.

Le guidon est rehaussé pour permettre la visée une fois le chien armé.

Le fabricant

La marque EL couronnée  appartient à Eugène Lefaucheux.

L’inventeur

ARENDT Maurice, rue Trappé, 8 à Liège était inscrit au banc d’épreuves de 1857 à 1889, il est l’auteur de dix brevets belges déposés de 1864 à 1885 notamment pour des améliorations au système Lefaucheux..

GG

Eugène lefaucheux

Revolver à broche très rare de Degueldre – fabriqué par Lefaucheux.

Modification très intéressante de la conception de base de Lefaucheux. L’ensemble canon-barillet se déplace de +- 3 cm vers l’avant pour le déchargement, quand le levier situé du côté droit du canon est tourné vers le bas. Conception peu commune de l'armature sans porte de chargement, qui a été remplacée par une petite pièce à ressort permettant d’introduire les cartouches mais pas de les enlever (ou de tomber !).

Barillet de six projectiles.

Poignées en bois en deux pièces en noyer foncé avec quadrillage "diamant". Canon octogonal long de six pouces.

Les inscriptions de fabricant sont présentes du côté gauche du canon, "EL couronné" (Eugène LEFAUCHEUX). Le côté droit porte l’inscription : "X couronné, DEGUELDRE BREVETE".

La marque du banc d’épreuve de Liège est présente sur le cylindre.

Des marques anglaises d’épreuve de Birmingham sont embouties sur chaque chambre du cylindre, aussi bien que sur le canon. Ceci peut indiquer que le revolver a été manufacturé pour le marché anglais.

Action simple et double.

Merci beaucoup à "COLLECTIBLEFIREARMS" pour les belles photos.

Eugène Lefaucheux

Le marquage E.LEFAUCHEUX INV BREVETE au tonnerre gauche est sans conteste la confirmation que cette arme provient bien de la Manufacture d’Armes E.LEFAUCHEUX sise à LIEGE quai de Fragnée, n° 13 de 1867 à 1873.

Le n° 203525 est un numéro de série à n’en pas douter bien qu’il soit assez élevé !

Si la série a commencé au chiffre 1 cela nous donne une idée de la production de cette petite fabrique.

EL couronne 67 : marquage sur les armes Lefaucheux liégeoises.

La même marque avec le n° 68 a également été relevée.

Le chiffre 67 et puis 68 sont-ils des années de fabrications ??

La manufacture de Liège ayant commencé à produire en 1867 cela semble vraisemblable. Il faudrait pouvoir examiner d’autres armes Lefaucheux liégeoises pour en relever les dates et confirmer ou infirmer cette hypothèse !

Invitation est lancée aux lecteurs !

Les autres marquages appartiennent au banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale : acceptation définitive, en usage de 1846 à 1893.

N sous couronne : contremarque du contrôleur, en usage de 1853 à 1877.

Par contre, la marque ovale partiellement effacée frappée à cheval sur deux pièces de la carcasse me laisse perplexe, elle n’appartient pas au banc d’épreuves et j’en ignore la signification ? 

Cette marque presque illisible pourrait être PIRLOT FRERES ? (voir ci-dessous)

GG

Marque de Pirlot !?

Eugène Lefaucheux

Il s’agit effectivement d’un revolver E.LEFAUCHEUX abondamment décrit sur le site, nous n’y reviendrons donc pas.

Les armes fabriquées par la Manufacture d’ Armes Eugène Lefaucheux quai de Fragnée, 13 à LIEGE (active de 1867 à 1873) portent toujours au tonnerre gauche la mention E.LEFAUCHEUX INV BREVETE comme cet exemplaire.

L’arme porte de plus les poinçons de l’épreuve liégeoise, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale : acceptation définitive en usage de 1846 à 1893.

X sous couronne : contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.

La marque EL sous couronne est la marque d’Eugène Lefaucheux destinée à la fabrique de Liège.

Le fait que le canon soit en deux parties est du jamais vu, il nous reste donc les hypothèses, à savoir :

- Il s’agit d’une arme destinée à l’Amérique du Sud où les armes à canons courts étaient interdites. Le rajout d’un bout de canon à visser/dévisser devait être suffisant pour que l’arme passe la douane ?

- Il s’agit d’un assemblage "maison" destinée à allonger le canon et en faire une carabine ?

Y a-t-il une mortaise de fixation d’une crosse sur la partie arrière de la crosse ?

GG

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