Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Guillaume Ledent

L’arme

Il s’agit d’un revolver à percussion centrale et cadre fermé de système « Top break ».

Ce système possède une pièce de fermeture ou pédale placée à côté du chien qui une fois pressée libère la partie canon barillet et l’extracteur en étoile. En même temps, le chien se met au cran de sûreté.

En faisant basculer le canon, le pousseur fait avancer la broche à laquelle l’extracteur est adapté et les douilles sont ainsi rejetées du cylindre.

Par un mouvement contraire, le pousseur ramène l’extracteur à sa place et permet de recharger l’arme qui ensuite se referme par la continuation du même mouvement.

Le canon est à pans avec guidon en grain d’orge.

Le barillet cannelé est à 6 coups (?) de calibre non dévoilé (12 mm ?).

La détente lisse et incurvée est protégée par un pontet.

La poignée est constituée de deux plaquettes en bois de noyer quadrillées maintenues par une vis transversale et deux rosettes à oreille.

La poignée se termine par un anneau de calotte et sa vis pivot.

Dessin technique : voir annexe.

Démontage de l’arme : La contre-platine G dégagée de l’entaille H (voir croquis) par le bourrelet J et qui en tournant au point J se rejette en arrière, ce qui permet de démonter toutes les pièces à la main.

Le démontage à lieu comme suit : le revolver étant fermé, en imprimant à la clé K un mouvement de gauche à droite jusqu’à ce qu’elle soit dégagée de l’entaille L, cette pièce étant soulevée permet de retirer le pousseur. Ceci fait, la broche peut-être prise du canon et le cylindre n’ayant plus de soutien quitte sa position.

Les poinçons

Un seul poinçon du banc d’épreuves de Liège est visible sur les photos, il s’agit d’un U couronné, qui est a contremarque du contrôleur en usage de 1853 à 1877.

L’inventeur

Il s’agit de LEDENT Guillaume, fabricant d’armes, rue Paradis, 78 à LIEGE. Il était inscrit au banc d’épreuves de 1851 à 1858 puis de 1867 à 1884.

L’arme est présentée dans un coffret en bois de chêne disposé à l’anglaise et garni de feutrine verte. Rien ne semble subsister de l’outillage d’origine, si toutefois il a existé. Seules les cartouches à percussion centrales demeurent.

GG

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