Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Kaufmann Jules

Soyez indulgent, le texte qui suit est traduit du Serbo-Croate ! (Alain)

Je vous envoie des photos du fusil de chasse que j’ai hérité et de son histoire, vous pouvez les utiliser pour vos besoins,

 je vous souhaite tout le meilleur dans la vie et le travail,

 Ljubodrag Subotic Lajkovac Serbe retraité.

 

Fusil de chasse du général allemand Franco Nojhausen

Franc Nojhausen fut aviateur pendant la Première Guerre mondiale, portant le grade de major, avec le général allemand Herman Gering. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Nojhausen et Gering étaient des associés proches. À savoir, Franc était subordonné à Gering, et il a effectué son travail sur le territoire serbe. Il était chargé d’exploiter le cuivre et l’or des mines « Bor » et « Kosovar Mitrovica ». L’exploitation a été menée sous la forme armée de todt avec des dizaines de milliers de soldats, dont Nojhausen était le commandant, et soutenu par les forces de Coing nedic et Ljotic.

 

L’exploitation du cuivre et de l’or de la mine borsko en Serbie a été effectuée par des détenus dans l’un des plus grands camps de travail d’Europe asservie. Il a été enregistré qu’il y en avait environ 10 000, logés dans 30 casernes en bois. Certains documents disent que les prisonniers de guerre étaient de France, Hollande, Pologne, Grèce, Italie, Hongrie et l’Union soviétique. Parmi les prisonniers, il y avait 500 Juifs de serbie et de Croatie d’aujourd’hui, environ 5000 Juifs de Hongrie.

 

À son supérieur, il a également envoyé des lingots d’or comme cadeau personnel. Il a vécu à Belgrade de 1929 à 1929, servant comme consul d’avant-guerre du reich allemand. En Serbie occupée, il devient procureur général de l’économie, avec un siège à Zemun. Il est connu du public que Gering appréciait l’art, et Nojhausen a recueilli des œuvres d’art précieuses dans les zones balkaniques et les a envoyés à la villa Karinhal, en Allemagne.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Nojhausen est jugé à Belgrade, où il est condamné à 20 ans de prison. Cependant, après 6 ans, il a été libéré et a quitté Belgrade. Il a vécu à Munich où il est décédé en 1966.

Il a offert un fusil de chasse à l’un des officiers du coroner communiste qui l’a interrogé à Belgrade après le procès, se vantant à l’occasion que le fusil de chasse a été volé au comte austro-hongrois Cekonjić. Le coroner aimable était Slobodan Krstič uča, un membre de l’OZNE (Organisation pour la protection du peuple), dont mon père a acheté le fusil mentionné en plusieurs versements parce qu’il était extrêmement cher.

 

Château (aujourd’hui l’un des plus beaux de Serbie) par Franco Nojhausen à Srpska Montenegro, dont il a fait sa maison d’été sur la terre de la famille du comte Austro-Zagorje Čekonjić.

 

Premier propriétaire Comte Cekonjić

 

Le comte austro-hongrois Endre Čekonjić, en plus du titre de comte, avait également le titre de « conseiller secret de l’empereur ». Le comte Cekonjić était un politicien, un président électronique, un président de longue date de la société de chasse de la monarchie, directeur de la Torontoal Company et un représentant multiple de la croix rouge de la monarchie.  Pendant la Première Guerre mondiale, les chevaux de la famille du comte traînaient des canons sur le champ de bataille européen.

Reconnaissance:

• La croix centrale de l’Ordre de Saint-Pierre Stefan

• Première rangée de médailles de la couronne de fer

• La Grande Croix de l’Ordre de Franco Joseph

• La Grande Croix de la Médaille Saint-Pierre Gregory

 

Pour la construction de quatre églises catholiques et la reconstruction d’une église, il reçoit l’Ordre de grand baptiste de Saint-Pierre. Gregory. Il a été personnellement remis par le pape Pie IX en 1895. Année. Il était l’une des figures les plus importantes de l’empereur, avec sa femme Konstancia Čiroki, il avait quatre fils, Shandor, Pal, Đula et John. Il possédait l’un des plus beaux châteaux de la monarchie « Čito » était situé sur la frontière serbo-roumaine elle-même.  Il est mort à Budapest dans son palais ul. Ketchup 10.

Ses modernistes, hongrois, nems et serbes se souviennent de lui comme d’un homme extrêmement honorable, honnête et humain, que l’on peut dire de ses fils.

 

Le fusil de chasse qui était entre les mains du comte austro-hongrois Cekonjić et du général allemand Franco Nojhausen a été fabriqué en Belgique au début du XXe siècle. C’est l’un des plus longs fusils de chasse jamais fabriqués (117,5 cm) du plus haut calibre pour les fusils de chasse (12) La longueur du cevi (75 cm), tandis que l’un des fusils de chasse les plus légers sans sculptures a été faite pour les mains de comte doux et pesé en 2960gr. À l’Institut belge d’essais de qualité des armes, elle a testé pour la poudre à canon sans fumée et a passé un test, même si elle a été faite pour la poudre noire, ce qui en dit long sur sa qualité. Les cévas sont reliés entre eux par une procédure demi ancienne coûteux (avec de l’argent).

 

L’actuel propriétaire du Count’s Catcher Puska est Ljubodrag Subotic B.Sc. Ing. à la retraite, comme la Serbie.

Voici un classique fusil de chasse juxtaposé à chiens extérieurs de fabrication belge qui est repassé au Banc d’Epreuves de Vienne pour subir l’épreuve aux poudres sans fumée (c’est gravé sur le canon); crosse pistolet, appuie-joue, clé d’ouverture entre les chiens. Il a été vendu par Nik. Szailer & C° établi à Vienne dès 1866. Il a une longue histoire. Il a de toute manière été fabriqué entre 1910 et 1924. Sans doute par Jules Kaufmann, avec des canons de Lochet-Habran.

Les marquages

Perron : inspection du Banc d’Epreuves de Liège, en usage depuis 1853 ;

Lion sur PV : épreuve à la poudre vive, en usage depuis 1898 ;

v, j et u sous étoile : contremarques de contrôleurs, en usage depuis 1877

D=65 sur 20.6 : longueur de la chambre et diamètre en mm après l’épreuve facultative à la poudre sans fumée, en usage entre 1892 et 1924 ;

EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1852 ;

CHOKE 17.4 sur 18.1 : signe que les canons sont chokés ; en usage entre 1910 et 1924 ;

12 sur C dans losange vertical : calibre, en usage entre 1898 et 1924 ;

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation, en usage depuis 1893 ;

P.1K416.9 : poids du canon, en usage entre 1892 et 1924 ;

Acier Cockerill : type d’acier utilisé ;

NPv : poinçon du Banc d’Epreuves de Vienne ; on voit aussi un C 18.3 et un C 17.5 (chaque fois le point est au sommet de la lettre : je présume qu’il s’agit du diamètre).

Les bons yeux d’un membre de l’équipe le mènent à formuler trois suppositions concernant ce fusil.

1° : le mot sur la bande entre les canons pourrait être IDEAL : une marque déposée par Jules Kaufmann en 1890.

Ce dernier utilisait des canons de la maison Lochet-Habran dont les initiales commerciales étaient ACL, soit des initiales qui correspondent.

(pour être complet, le membre suggère aussi ACLB, pour Lhermitte et Bruyninx, et ACM, pour la Manufacture liégeoise d’armes à feu). On voit aussi un poinçon/marque, un aigle aux ailes déployées (sur la dernière photo). Pas de suggestion jusqu’à présent.

On ne trouve pas grand’chose concernant Nik. Szailer à Vienne :

Il y a eu un article wien.pdf (streleckarevue.cz)  en langue tchèque en octobre 2000 ; y apparaît notamment le nom de la société Henri Pieper…

L’armurier était à l’époque fort connu et publiait des catalogues, d’armes de chasse et de tir de précision.

Elle était établie au 18 de la Rotenturmstrasse, selon l’expert Ing. Martin Kruschitz entre env. 1890-1910.

Mais le nom de la société apparaît encore dans un annuaire industriel et commercial de 1928…

GP avec l’aide de PHL.

KAUFMANN Jules

Il s’agit d’une copie liégeoise d’un revolver COLT 1851 Navy à percussion (cap & ball) . L’arme dont la description n’est plus à faire serait un « BROOKLYN BRIDGE «  nom donné à cause de la gravure grossière de bateaux sur le barillet. Ces armes ont été fabriquées à LIEGE jusqu’à la guerre 1914.Elles étaient destinées à l’exportation et plus particulièrement le marché turc.

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

AT superposés et étoilés : contremarque du contrôleur post 1877.

L’arme porte également les marques suivantes :

LEPAGE A LIEGE : cette firme liégeoise bien connue a été reprise par KAUFMAN Jules en 1890, ce dernier a néanmoins gardé la marque.

JK couronné : marque de fabrique de KAUFMAN Jules, rue des Augustins, 26 à LIEGE.. Il était inscrit au banc d’épreuve de 1890 à 1914.

Je n’ai pu déchiffrer les mots gravés sur le dessus de la console. Il s’agit vraisemblablement de la raison sociale d’un revendeur étranger ?

Ci-joint : en tête d’une lettre de la société.

GG

KAUFMANN Jules & Cie.

Fabricants d’armes.

Liège  (06/10/1896).

Rue des Augustins, 26  Liège  (29/11/1899).

Maison fondée en 1790.

Ancienne Maison Lepage.

Dépôt marques de fabrique.

N° 794 – Liège 06/10/1896

N° 957 – Liège 29/11/1899

N° 1058 – Liège 31/10/1901

N° 1128 – Liège 26/02/1903

Dépôt de brevets en Belgique.

n° 109122 – 16/03/1894  Modifications aux fusils à canon démontable.

n° 122597 – 08/07/1896  Sûreté appliquée à la détente des revolvers.

n° 129020 – 09/06/1897  Revolver sans déperdition de gaz.

n° 153585 – 06/12/1900  Perfectionnements aux carabines imitation Martiny.

n° 161932 – 07/03/1902  Nouvelle fermeture de revolvers.

n° 164900 – 31/07/1902  Système d'assemblage des deux canons des fusils de chasse.

n° 185053 – 02/06/1905  Extracteur-éjecteur pour armes à canons basculants

Kaufmann Jules et Cie

L’arme

Sans les photos de l’arme complète, difficile d’en donner une description.

Je puis cependant dire qu’il s’agit d’un fusil de chasse à canons doubles, juxtaposés, lisses, de calibre 16.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

X et AE étoilés : contremarques des contrôleurs post 1877.

Perron : inspection post 1853.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

16 C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.

Choke 16.2/16.7 et 16.7/16.8 : canons chokés : calibrés en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche. En usage de 1910 à 1924.

D = 65/18.0 : Longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.

P = 1K 59.. ( ?) : Poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumées (armes lisses). En usage de 1892 à 1924.

Période de fabrication de l’arme : entre 1910 et 1914.

Les marques

Lettres ACL dans un cercle : marque de fabrique de Laurent LOCHET-HABRAN à Jupille (Liège)  fabricant d’armes et de canons de fusils. De 1884 à 1897, il a déposé trois brevets d’inventions armurières (Voir plus sur notre site).

Condor aux ailes déployées avec marque CONDOR : il s’agit d’une marque déposée le 05.12.1911, par le fabricant d’armes KAUFMANN Jules et Cie, rue des Augustins, 26 à

Liège. Cette entreprise a été inscrite aux registres du banc d’épreuves de Liège de 1890 à 1914.

ACIER COCKERIL : type d’acier liégeois utilisé par LOCHET pour fabriquer les canons.

Epreuve officielle pour poudre sans fumée : indication publicitaire. Sans plus de commentaires.

16198 : numéro de série.

GG

Jules Kaufmann & Cie

Revolver liégeois de type "vélo-dog" à chien extérieur et détente repliable.

Ce type d’arme a été fabriqué en centaines de milliers d’exemplaires par l’industrie liégeoise.

Le fabricant

Le J.K. couronné appartient au fabricant Jules KAUFMANN & Cie rue des Augustins, 26 à Liège et inscrit au banc d’épreuve de 1890 à 1914.

La marque VEL frappée par le fabriquant indique qu’il s’agit d’un vélo-dog.

GG

KAUFMANN Jules.

Fabricant d’armes.

Rue Jonfosse, 65  Liège  (22/09/1890).

Rue Jonfosse, 127  Liège  (23/08/1894).

Rue Jonfosse, 127  Liège  (03/01/1896).

Gérant de la société Jules KAUFMANN & Cie.

Rue Jonfosse, 65  Liège.

Ancienne Maison LEPAGE.

Rue des Augustins, 26  Liège  (23/08/1902).

Dépôt marques de fabrique.

N° 538 – Liège 22/09/1890.

N° 718 – Liège 23/08/1894.

N° 771 – Liège 03/01/1896.

N° 809 – Liège 23/11/1896.

N° 810 – Liège 23/11/1896.

Dépôt de brevets en Belgique.

n° 097767 – 18/01/1892  Perfectionnements apportés aux revolvers Gérard et autres à démonter à la main.

n° 098331 – 11/02/1892  Fermeture de revolvers.

n° 098332 – 11/02/1892  Fermeture de revolvers.

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