Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Jacquemart

JACQUEMART-PIROTTE Jos. 1908/1926.

JACQUEMART Vve et ses enfants 1926/1943.

JACQUEMART Ateliers association de fait 1943/1952.

JACQUEMART Ateliers S.A. 1952/1966.

JACQUEMART, Eugène 165 rue Petite Voie Herstal 1966/ ...

 

JACQUEMART par Hogg

Jules Jacquemart, Liège, Belgique.

 

Jacquemart Ateliers Herstal

Voici un fusil de chasse juxtaposé à chiens extérieurs, platines arrière, clé d’ouverture entre les chiens, de fabrication liégeoise et chargé d’histoire américaine. Les canons me semblent bien courts et font davantage penser à un « coach gun ».

Les marquages

Perron : inspection depuis 1853 ;

ELG couronné : acceptation depuis 1893

12-65 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la douille, depuis 1924

Y sous étoile : contremarque d’un contrôleur, depuis 1877

EL : épreuve provisoire, depuis 1852

18.3 : calibre en mm

Choke 16.2 : canon choké

D couronné : plus que vraisemblablement le canonnier Delcour

HJA : il pourrait s’agir des Ateliers Jacquemart à Herstal, mais ce n’est pas sûr du tout car ils ont été actifs entre 1943 et 1952 puis sous une autre dénomination jusqu’en 1966. Or, comme on le verra plus loin, cela ne correspond pas à l’histoire du Miller Brothers 101 Ranch et de son grand show auquel participa Buffalo Bill.

Mais d’abord, situons Ponca City, au nord de l’Oklahoma :

https://en.wikipedia.org/wiki/Ponca_City,_Oklahoma

L’histoire de cette ville est intimement liée aux Miller Brothers et leur immense ranch et aussi leur 101 Ranch Wild West Show très actif entre 1907 et 1927 :

https://en.wikipedia.org/wiki/Miller_Brothers_101_Ranch

En tout état de cause, ce fusil, qui a subi les outrages du temps, doit dater de cette période et même plus précisément de la fin puisqu’il est postérieur à 1924. A moins qu’il ait appartenu à un membre du show qui a « enjolivé » son fusil en souvenir.

Ce qui est en tout cas très surprenant, c’est l’absence de date annale (du moins vu d’ici…) : or, on sait que le BEL a introduit les lettres annales en 1922.

GP avec l’aide de PHL et AD.

Le Monobloc.

Jacquemart commença la production de ce pistolet peu avant la Première Guerre mondiale; à ce qu’il paraît, il mourut peu après et la production fut continuée par la veuve et cessa en 1914; depuis cette époque on n’entendit plus parler de l’entreprise; bien que Pollard ait cité le pistolet dans son livre de 1920, rien ne prouve qu’il parlait d’un modèle après guerre.

L’arme de Jacquemart était un automatique de 6,35 mm à culasse non calée, de conception originale. La carcasse et la boîte de culasse formaient une pièce unique avec le canon, et la surface externe de la boîte de culasse présentait des cannelures semblables aux modèles contemporains de Pieper. A l’intérieur de la boîte de culasse se trouvait la culasse mobile dont les ailettes cannelées saillaient par des fentes pratiquées dans les flancs de la boîte de culasse, de façon à pouvoir saisir la culasse et la tirer en arrière pour le chargement. La partie supérieure de la culasse formait un tuyau protubérant qui contenait le ressort récupérateur et qui pénétrait dans un logement tubulaire placé dans la partie supérieure de la carcasse, au-dessus du canon. Une tige-guide passait à travers cette partie de la culasse et était vissée dans la partie frontale de la carcasse; lorsque la culasse reculait, la partie tubulaire comprimait le ressort récupérateur autour de la tige fixe. Le chargeur logeait 6 coups et le canon avait une longueur de 2 pouces. La boîte de culasse était marquée „Le Monobloc Pistolet Automatique Breveté“, et les poignées portaient le monogramme „JJ“ au style fleuri.

Joseph Jacquemart

L’arme

Ce pistolet automatique de calibre 6,35 mm est une réalisation de Joseph JACQUEMART.

La carcasse, le canon et la glissière sont d’une seule pièce ce qui justifie l’appellation « Monobloc ».

Le chargeur peut contenir six cartouches de 6,35 mm à percussion centrale.

L’arme mesure 116 mm et le canon 53 mm.

L’arme est doté du sûreté placée sur le flanc droit devant le pontet, elle est marque S de sûreté.

Les poinçons

Cette arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, soit :

-ELG sur étoile dans un ovale sous couronne : acceptation post 1893.

-R sous couronne : canon rayé en usage de 1894 à 1968.

-AT sous étoile : contremarque du contrôleur post 1877.

-PV sous un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

Les marques

Elle porte également sur la culasse la marque "LE MONOBLOC" Pistolet automatique  Breveté qui est la marque déposée par Jacquemart le 20.07.1911.

Le logo de poignée représente les lettres JJ entrelacées de Jacquemart Joseph.

Le fabricant

JACQUEMART-PIROTTE, Joseph était industriel et fabricant d’armes quai du Canal 28 à HERSTAL. Il était inscrit aux registres du banc d’épreuves de Liège de 1908 à 1926.

De 1903 à 1911, il a déposé trois brevets pour une fusil hammerless (avec J.J.Maréchal}, un éjecteur de fusil et le pistolet automatique MONOBLOC.

Après le décès de l’intéressé, la société a été reprise par sa veuve Mde PIROTTE Veuve Jacquemart. Celle-ci a déposé une nouvelle marque de fabrique « SPORTEX » le 12.05.1936.

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En annexe deux publicités de cette entreprise.

GG

JACQUEMART

L’arme

Il s’agit d’un fusil de chasse à canons juxtaposés et platines hammerless.

Les marquages

Banc d’épreuves de Liège

ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation – usage de 1893 à 1968.

D étoilé : contremarque du contrôleur – usage de 1877 à 1968.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve poudre vive – usage de 1898 à 1968.

Autres marques

AJH serait la marque de l’atelier JACQUEMART à HERSTAL vers 1948.

GG

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