Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Galand Charles François

Voici un fusil de chasse monocanon à chien extérieur de belle facture, bascule jaspée, crosse anglaise quadrillée, longuesse à poussoir, canon d’abord octogonal puis rond, marqué Galand, de fabrication liégeoise.

Les marquages

Perron : inspection depuis 1853

EL : épreuve provisoire depuis 1852

24 sur C dans un losange : calibre de l’arme entre 1898 et 1924

Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée entre 1898 et 1968

T sur PV : épreuve avec une poudre particulière qui ne nous est pas connue

X sous étoile : contremarque du contrôleur depuis 1877

S sous étoile : contremarque du contrôleur depuis 1877

ELG dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968

19616 sur toutes les pièces : le numéro de l’arme

CHOKE 14.0 sur 14.7 : canon choké entre 1910 et 1924

14.6 : je ne m’explique pas la présence de ce marquage….

P OK877.6 : poids du canon entre 1892 et 1924

Galand fabricant breveté : Charles-François Galand (1832-1900) est bien connu, surtout pour ses revolvers, mais aussi pour ses fusils de chasse de bonne qualité, comme l’exemplaire examiné ici. Il a entamé ses activités en 1870 et a ouvert des succursales, à Liège et à  Londres. Il avait aussi des ateliers de fabrication décentralisés à Liège (de 1870 à 1890 selon une des sources consultées) et à Birmingham. Le fusil examiné est donc un produit de l’atelier liégeois. Son fils aîné René a repris la société au décès de son père jusqu’en 1942.

Selon le marquage du choke, le fusil aurait donc été fabriqué entre 1910 et 1924, ce qui contredit certes la source faisant état de fabrications à Liège jusqu’en 1890… 

L’arme correspond bien au type 16 « modèle riche » figurant dans un ancien catalogue de la maison Galand, datant environ de 1910. Seule petite réserve : le  dessin est trop petit pour bien voir l’extracteur qui semble être manuel sur le fusil présenté, puisqu’il y a des stries pour faciliter la préhension.

GP

Sources consultées : Der Neue Stockel, Eugène Heer ;

Lexique onomastique des arquebusiers … Jean-Claude Mournetas.

Merci à HPH pour le document.

Galand Fusil de chasse

Voici un très beau fusil de chasse juxtaposé à chiens extérieurs, canons damas, crosse anglaise, longuesse à pédale pleine, à clé top break, abondamment gravé or, signé Galand à Paris, dans sa boîte avec quelques accessoires (tournevis, baguette et brosses), éprouvé à Liège.

Les marquages

Sur la table :  canon de Galand fabricant breveté ;

Perron : inspection depuis 1853

ELG dans ovale : acceptation avant juillet 1893

EL : épreuve provisoire depuis 1852

S et Z sous étoile : contremarque du contrôleur depuis 1877

GV dans un cercle : pourrait être le fabricant de canons Gosme & Van Heer

17.4 : calibre en mm, soit un calibre 16

CHOKE : canons lisses chokés, entre le 30 janvier 1897 et le 4 octobre 1898.

WD : non identifié

En principe, ce fusil date donc d’avant juillet 1893 (ELG dans ovale), et même d’avant le 11 juin 1892, date à laquelle on a commencé à indiquer le poids des canons. Mais la présence – deux fois – de la mention « choke » est difficile à expliquer puisqu’en principe, selon la littérature que je possède, elle n’apparaît (donc sans mention de chiffres) qu’entre le 30 janvier 1897 et le 4 octobre 1898. Mystère et boule de gomme….

La boîte me semble bien jeune pour une fabrication d’avant 1893. Mais cela ne veut rien dire car la maison Galand a existé jusqu’en 1942.

Charles-François Galand (1832-1900) est bien connu, surtout pour ses revolvers, mais aussi pour ses fusils de chasse de grande qualité, comme l’exemplaire examiné ici. Il a entamé ses activités en 1870 et a ouvert des succursales, à Liège et à  Londres. Il avait aussi des ateliers de fabrication décentralisés à Liège (de 1870 à 1890 selon une des sources consultées) et à Birmingham. Le fusil examiné est donc un produit de l’atelier liégeois. Son fils aîné René a repris la société au décès de son père jusqu’en 1942.

GP

Sources consultées : Der Neue Stockel, Eugène Heer ;

Lexique onomastique des arquebusiers … Jean-Claude Mournetas.

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