Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

FORGERON Alphonse

Fusil Forgeron acheté en Slovaquie !

FORGERON Alphonse

Voici un beau fusil de chasse juxtaposé à platines d’Alphonse Forgeron datant de 1930, canons de fabrication anglaise, belles gravures malheureusement non signées. Les chambres, à l’origine en calibre 12/65, ont été allongées plus tard à 70 mm (semble-t-il sans repasser au Banc d’Epreuves).

Les poinçons

AC ou FC sous étoile : contremarque d’un contrôleur de Banc d’Epreuves de Liège, en usage de 1877 à 1968 ;

Perron : inspection par le Banc d’Epreuves de Liège ;

Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968 ;

N dans écu : non identifié ;

1 Kg385 : poids du canon, en usage depuis 1924 ;

JSE dans ovale allongé : quasi certainement la marque du célèbre armurier maison John Springer’s Erben, qui a vraisemblablement vendu le fusil en Autriche (et peut-être allongé les chambres à 70 mm ?) ;

Lettre annale "i" de 1930 ;

Arc et flèche dans hexagone : non identifié ; ce poinçon a déjà été observé sur un fusil de la maison Pirotte et Fils.

ELG sur étoile dans ovale couronné : acceptation par le Banc d’Epreuves de Liège, en usage de 1893 à 1968 ;

12-65 dans oméga couché : calibre nominal et longueur de la douille, en usage depuis 1924 ;

Andrew WS Nickel Toledo Steel Works Sheffield: un aciériste de Sheffield.

Alphonse Forgeron, rue Adolphe Borgnet, 5 puis 4 à Liège, a été inscrit au Banc d’Epreuves de Liège entre 1880 et 1932 , lorsque ses activités ont été reprises par Joseph Boulanger. Il a déposé deux brevets et une marque de fabrique (le 18 octobre 1902) qui ne figure pas sur ce fusil.

GP avec l’aide de HPH.

FORGERON Alphonse

Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion centrale et deux canons lisses juxtaposés de calibre 16. Le système est de type "hammerless" avec d’ouverture "top lever". Les platines sont dites "en avant" et sont gravées d'arabesques ainsi que la marque FORGERON. Bien que non complètement visible, la crosse me semble être façonnée "à l’anglaise".

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, soit :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

AB* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

16-65 dans un oméga : calibre nominal et longueur de la douille, en usage de 1924 à nos jours.

Lettre g en minuscule : lettre annale de 1928.

CHOKE 17.0 et 16.3 (si bien lu ?) : canons chokés, calibrés à 22 cm de la culasse. En usage de 1924 à 1968.

L’arme porte également les marques suivantes :

6733 : numérotation de l’arme.

Fait pour M. VOUZEBAUD : armurier à Brou (Eure-et-Loire) vers 1931-1965 selon Jarlier-Buigné. Donc sans doute un peu plus tôt puisque le fusil date de 1928.

A. Forgeron : il s’agit du fabricant liégeois Forgeron Alphonse, rue Adolphe Borgnet, 5 à Liège. Il était inscrit au banc d’épreuves liégeois de 1880 à 1932. L’entreprise a été reprise en 1932 par Boulanger Joseph, rue St Léonard, 492/494.

Acier comprimé Cap – Tête d’aigle : CAP Henri, Joseph était fabricant de canons de fusils, à Liège rue Jonruelle, 62. L’intéressé était titulaire de 4 brevets d’inventions.

GG

Forgeron Alphonse

Forgeron Alphonse

Forgeron Alphonse

Il s’agit d’un fusil de chasse à canons lisses et juxtaposés de calibre 16. La platine est de type hammerless (chien caché), la clé d’ouverture est de type « top lever » et la sûreté à glissière juste derrière est de type GALAND. Les platines « en avant » sont gravées « à bouquets ».La crosse en bois de noyer (vue partielle) devrait être façonné à l’anglaise (sans poignée pistolet !).

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.

P* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

16-65 dans la lettre oméga : calibre nominal et longueur de douille, en usage de 1924 à nos jours.

Lettre « g » en minuscule : lettre annale de 1928 (année de fabrication.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

1KG265 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumées (armes lisses) au gramme près. En usage de 1924 à 1968.

L’arme porte également des poinçons d’épreuves hongrois, à savoir :

1 écu portant deux lignes ondulées, surmonté de la lettre R avec les dates a) 03.88 et l’autre 76. Ces deux poinçons indiquent que l’arme a subit une ré-épreuve après transformation ou réparation.

Enfin, l’arme porte les marques suivantes :

Marque représentant un forgeron devant son enclume : marque d’Alphonse FORGERON (B.E. 1880/1932) rue Adolphe Borgnet, 5 puis 4 à LIEGE. L’intéressé est le dépositaire de deux brevets belges, en 1902 pour une sûreté pour fusils hammerless et en 1910 pour un fusil de chasse à détente unique. Il dépose également sa marque de fabrique en 1902.

ROYAL COMPRESSED STEEL : marque de l’acier ayant servi à la fabrication des canons. J’ignore si cette marque appartient à FORGERON (aucune trace ?) ou bien au fabricant de canons de fusils ?

En annexe :

- une en-tête FORGERON.

- marque FORGERON.

GG

     

Forgeron Alphonse

Alphonse FORGERON

Fusil de chasse hammerless à brisure.

Le calibre est de 12/70.

L’arme nommée "LE SECUR" possède deux "manettes" ou détentes sans pontet ainsi qu’une sûreté derrière la clé "top lever".

Sans le brevet, j’ignore comment fonctionne exactement ce système, la question reste à approfondir !

Les poinçons

Il s’agit des poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.

AC accolés et étoilés : contremarque du contrôleur post 1877.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

12-70 dans un oméga : calibre nominal et longueur de douille, en usage de 1924 à nos jours.

1Kg313 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses)au gramme près. En usage de 1924 à nos jours.

Choke 18.3 : canon choké : calibré à 22 cm de la culasse. En usage de 1924 à 1968.

Lettre i minuscule : lettre annale de 1930.

Les marques

ACIER COMPRIME CAP (tête d’aigle) : il s’agit du fabricant de canons de fusils, CAP Henri Joseph, rue Jonruelle,62 à LIEGE. L’intéressé a déposé 4 brevets de 1904 à 1920.

A. FORGERON LIEGE : il s’agit du fabricant de l’arme Alphonse FORGERON rue A. Borgnet 4 à LIEGE. Il a été inscrit au banc d’épreuve de Liège de 1880 à 1932. L’intéressé a déposé deux brevets en Belgique, un en 1902 pour une sûreté pour fusils hammerless et l’autre en 1910 pour un fusil de chasse à détente unique.

3316 : numéro de série.

LE SECUR : il s’agit vraisemblablement du nom donné à cette arme spéciale, elle n’apparaît pas dans les deux catalogues FORGERON que je possède. L’arme a vraisemblablement été fabriquée à la demande de l’inventeur J.M.B restant à identifier.

Brevet JMB 688.740 : je n’ai trouvé aucune trace de ce brevet en Belgique. En France peut-être ??

Fait pour PALLARD St LOUIS MARSEILLE : sans commentaire.

GG

Forgeron Alphonse

Fondée en 1867 ( d’après la publicité) la maison Alphonse FORGERON avait son siège à LIEGE rue Saint Léonard, 492 – 494  après être passée successivement  rue Adolphe Borgnet 1,5-7 et rue Vigneron 7.

Elle fut inscrite au banc d’épreuve de Liège de 1880 à 1932.

Son activité principale était la fabrication des armes de chasse de luxe (fusils et carabines).

Alphonse FORGERON aurait été un des premiers armuriers à découper du métal sur le côté des bascules pour y encastrer le bois de crosse.

Ce procédé était nommé "l’entaillage Forgeron" (M. FORISSIER dans "Les armuriers de St Etienne" en catalogues)

La maison utilisait la marque  LE FORGERON déposée le 18.10.1902.

Cette marque fut également utilisée par les successeurs J. BOULANGER en 1932 et Jacques PIROTTE & Fils, 45 rue Saint Laurent en 1963.

 GG

Alphonse Forgeron

Il s’agit d’un fusil de chasse à canons lisses et juxtaposés en calibre 12 à percussion centrale.

Les platines hammerless, avec clé top lever, sont joliment gravées « à bouquet » sans qu’aucune signature de graveur soit cependant visible.

La sûreté de type GREENER est placée du côté gauche.

La crosse en bois de noyer est taillée à l’anglaise.

L’arme porte divers marquages et poinçons détaillés ci-dessous :

Les poinçons

Il s’agit de poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale sous couronne : acceptation post 1893.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

M sous étoile : contremarque du contrôleur post 1877.

PV sous un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

12-70 dans un oméga couché : calibre nominal et longueur de douille, en usage de 1924 à nos jours.

1Kg 325 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) au gramme près

CHOKE 18.4 – 18.2 : canons chokés : cal. à 22 cm de la culasse. En usage de 1924 à 1968.

Lettre o (omikron) : lettre annale de 1959.

Les marquages

NICKEL COMPOUND CAP : marque de l’acier utilisé par Jean FALLA.

JF sous couronne : marque du fabricant de canons de fusils Jean FALLA, 35 rue Bonne Nouvelle à LIEGE (voir site).

Logo triangulaire aux coins arrondis avec les lettres NCC : marque Jean Falla.

Marque JF accolés : marque Jean Falla.

Le fabricant de cette arme suivant la marque « FORGERON » frappée sur l’arme, est le fabricant d’armes FORGERON Alphonse rue Adolphe Borgnet, 1-5 à Liège.

Il a déposé cette marque le 18.10.1902

Il a été inscrit au banc d’épreuves liégeois de 1880 à 1932. Il est également le dépositaire de deux brevets belges en 1902 et en 1910.

GG

Question subsidiaire. Si Forgeron n'a été inscrit au banc d'épreuves que de 1880 a 1932, comment a-t-il pu éprouver une arme en 1959?

Question TRES judicieuse !!

Il y a vraisemblablement confusion au niveau de la lecture de la lettre annale frappée sur l'arme.

Peut-être s'agit t'il de la lettre O datant l'arme de 1936 ce qui nous rapproche de la date de 1932.

A noter que l'armurier BOULANGER Joseph (BE 1932/1940) a repris l'activité de FORGERON tout en gardant la marque "AU FORGERON" Ceci explique cela !

Désolé de cette imprécision mais l'étude de l'armurerie liégeoise n'est pas une science exacte, nous en découvrons encore tous les jours !

GG

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