Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Falisse & Trapmann

Cette arme, utilisant un percuteur ajustable, correspond à un brevet déposé par Falisse & Trapmann.

Elle ne porte aucun marquage d'artisan, on ignore donc qui l'a fabriqué !!

François Louis Falisse avait appris la mécanique et l'horlogerie, c'est lui qui est le principal membre de l'association avec Trapmann. Gustave Trapmann ne faisant qu'apporter le reste du capital qui va leur permettre de produire.

Cette arme a subi de très importante modification, entre autre le système d'extraction compliqué et lourd!

C'est peut-être un prototype ?

En tout cas une arme rare.

Falisse & Trapmann

Il s’agit d’un pistolet dit « à coffre », à percussion et mono-canon. La détente incurvée est protégée d’un pontet. La crosse est en noyer lisse et de type « banane ».Le canon lisse est octogonal. Le chien est de type « dauphin ».Le coffre est gravé style feuillage.

L’arme porte la marque d’acceptation définitive « ELG* dans un ovale vertical » en usage de 1846 à 1893 au banc d’épreuves de LIEGE (Belgique).

Elle porte également une marque de fabrique « F.T. dans un ovale ou un cercle ? »  En toute hypothèse elle pourrait appartenir à Falisse Louis et Trapmann G. de Liège. Ils furent inscrits au banc d’épreuves liégeois de 1850 à 1884. Ils sont également les dépositaires de 16 brevets belges.

GG

Falisse & Trapmann

Voici un fusil Chassepot modèle 1866, fabriqué en 1868, qui a beaucoup souffert, surtout au niveau de la poignée. Ce fusil a été fabriqué à plus d’un million d’exemplaires, dans six versions. Ne connaissant pas la longueur de l’arme, nous ne pouvons déterminer de quel modèle il s’agit. Si elle est de 1310 mm, il s’agit de la version la plus courante : le fusil d’infanterie.

Le numéro apparaissant sur une des photos me fait penser à une numérotation allemande : il s’agirait alors d’une prise de guerre (1870-1871). Ce qui expliquerait le fait que l’arme n’a pas été modifiée en 1874 (et après) pour pouvoir tirer la cartouche du fusil Gras.

La société Cahen Lyon & Cie s’est adressée à de nombreux sous-traitants étrangers, dont Falisse-Trapmann à Liège pour fabriquer ces fusils. Les armes étaient soumises à une vérification avant leur mise en service. D’où sans doute la gravure "manuscrite" peu lisible : xxxx Manufactures impériales Saint-Etienne 1868.

La numérotation U 73635 relève bel et bien de la "production" de la maison Cahen.

GP

Falisse & Trapmann

L’arme

Il s’agit d’un fusil à percussion et à platine en avant de type infanterie à usage civil puisque l’arme ne porte aucun marquage militaire.

La monture va jusqu’à la bouche et est maintenue par un embouchoir double et deux brassadelles.

Les poinçons

L’arme porte un poinçon du banc d’épreuves de Liège, à savoir ELG sur étoile dans un ovale vertical signifiant l’acceptation définitive en usage de 1846 à 1893.

Les marques

LIEGE –F & T – 1861 est une des marques de l’entreprise FALISSE Louis & TRAPMANN, G. fabricants d’armes à Liège. Cette société est dépositaire de 16 brevets belges.

FT dans un cercle est également une marque de cette firme.

H couronné et F dans un grand C me sont inconnues.

C couronné sur le bois est peut-être un marquage de monteur à bois ?

GG

FALISSE & TRAPMANN

CARABINE BELGE SPENCER. Calibre .50 RF. Fabriquée en 1873 sous licence de Spencer par Falisse et Trappman à Liège, probablement moins de 1.000 pièces produites selon le livre Spencer Repeating Firearms, Marcot pp. 157-58.

Elle a extérieurement l’aspect d'une carabine standard Spencer avec canon rond de 20", guidon carré et viseur standard arrière du Spencer.

Le dessus du récepteur est marqué "UNION ARMURIERE BELGE - LIÈGE".

Elle porte diverses marques d’épreuves belges sur le canon, le récepteur et le bois qui porte un grand cartouche sur le côté droit daté "1873".

Elle est munie d’une barre de bride et un anneau sur le côté gauche ainsi qu’une boucle de bride sur le dessous de la culasse.

UNION ARMURIERE BELGE-LIEGE

Déjà évoquée, cette Union Armurière Belge à Liège est toujours aussi mystérieuse.

Nous savons maintenant que la société FALISSE & TRAPMANN faisait partie en 1870/1876, d’un "syndicat" des fabricants d’armes liégeois pour la production d’armes de guerre pour la France, la Turquie, la Grèce et la Roumanie.

En 1871, fabrication de fusils CHASSEPOT pour la France.

En 1873/1874, fabrication de carabines SPENCER à répétition pour le Brésil.

Il est vraisemblable au vu de l’inscription relevée sur l’arme, que ce "syndicat" se nommait effectivement UNION ARMURIERE BELGE-LIEGE.

Les noms des autres participants ne nous sont pas connus !

FALISSE & TRAPMANN ne faisait pas partie du "GRAND SYNDICAT" ni même du petit.

Le Musée d’armes de Liège consulté n’a pu nous apporter une réponse satisfaisante.

L’étude de l’armurerie liégeoise évolue chaque jour et gageons que la solution se révèlera à nous très prochainement.

GG

Un autre arme du même artisan

FALISSE et TRAPMANN

FALISSE Louis & TRAPMANN G. étaient fabricants d’armes à Liège.

Ils étaient inscrits au BE de 1850 à 1884.

Ils ont déposé seize brevets pour des machines-outils d’armurerie, divers fusils à percussion centrale, un revolver à percussion centrale et annulaire etc.

Ils ont été parmi les précurseurs de la mécanisation dans la fabrication armurière.

GG

Merci au "MUSÉE ROYAL DE L'ARMEE" de Bruxelles et en particulier au département "ARMES PORTATIVE".

(N° d'identification : F382/180Inf "Collection du Comte de Ribaucourt")

Photos Littlegun

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