Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation.

1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Fabriques d’Armes Réunies (Peut-être !)

Voici un pistolet à percussion de fabrication liégeoise "bon marché", copie des pistolets de vénerie destinés à achever des animaux blessés. Les canons sont bien entendu en faux damas. La boîte à amorces dans le talon de la crosse est moulée et non gravée/ciselée. Il n’y a pas de marque du fabricant, ce qu’on comprend car il n’y a pas vraiment lieu d’en être fier.

Les marquages

ELG sur étoile dans ovale : en usage depuis 1893 pour les canons se chargeant par la bouche ;

EL : épreuve provisoire, en usage depuis 1852 ;

Belgium : sans commentaire ;

17.0 : le diamètre du canon, en mm.

Les canons ne tournent pas puisqu’il y a deux chiens et deux cheminées et qu’un seul canon est muni d’un guidon.

Un membre de l’équipe pense qu'il s'agit d'une production des "Fabriques d'Armes Réunies" (FAR) ou des "Fabriques d'Armes Unies de Liège" (FAUL) datant de la première moitié - voire même le premier quart - du XXe siècle.

GP et PHL et toute l’équipe.

Fabriques d’Armes Réunies

Il s’agit d’un fusil de chasse à percussion (capsules) d’origine liégeoise.

Les canons juxtaposés ont été fabriqués par le fabricant de canons Laurent Lochet-Habran de Liège-Jupille (voir notre site).

Saint Etienne est une marque ajoutée postérieurement par l’acquéreur !

La crosse en noyer de type "pistolet" est munie d’une boite à capsules représentant un aigle aux ailes déployées (laiton). Les détentes sont protégées par un pontet à volutes.

La marque Simbert appartient à la S.A. des Fabriques d’armes réunies (Albert Simonis – Antoine Bertrand & Fils, rue Trappé, 22 à Liège)

Cette marque a été déposée le 10/02/1904 !

Cette firme a longtemps fabriqué des armes à percussion qu’elle exportait à travers le monde et notamment l’Amérique du Sud et l’Afrique.

La marque LLH appartient au fabricant de canons de fusils Laurent Lochet-Habran de Liège-Jupille. Cette marque a été déposée le 04/02/1904.

Les six marques IIIIII appartiennent à l’équipeur (anonyme) qui a façonné l’arme.

L’arme ne porte pas de date de fabrication mais l’inscription de cette firme au banc d’épreuve de Liège va de 1901 à 1920.

Les poinçons suivant appartiennent au banc d’épreuves de Liège, rue Fond des Tawes, à savoir :

ELG + étoile à 5 branches dans un ovale vertical : acceptation, en usage du11 juillet 1893 à nos jours

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.

D* et R* : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.

18.6 : calibre en mm, en usage de 1889 à nos jours.

9740 : numéro de l’arme.

GG

Simbertest la contraction de Sim(onis) et Bert(rand)!

Alain (Webmaster)

Fabriques d’Armes Réunies

Voici un fusil juxtaposé hammerless système Anson quasi centenaire. Sur les canons on peut lire Fabrique d’Armes Réunies Liège. L’ajustage de la crosse laisse tellement à désirer qu’on peut supposer qu’il ne s’agit pas de la crosse originale.

Les marquages

Perron : poinçon d’inspection depuis 1853

ELG dans ovale couronné : acceptation, d’application entre 1893 et 1968

EL : épreuve provisoire depuis 1852

T sous étoile : contremarque du contrôleur depuis 1877

Lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée, d’application entre 1898 et 1968

16 dans losange : indication du calibre, d’application entre 1898 et 1924

P 1K326.3 : poids du canon, d’application entre 1892 et 1924

D 65 sur 19.00 m/m : longueur de la chambre (65 mm) et diamètre en mm après l’épreuve facultative à la poudre sans fumée, d’application entre 1892 et 1924

HP : initiales (du canonnier ?) non identifiées

AD sous étoile : contremarque du contrôleur depuis 1877

34555 : sans doute le numéro de l’arme

16.4 sur 17.0 choke : canon choké en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche, d’application entre 1910 et 1924.

La Fabrique d’Armes Réunies S.A. a été inscrite au Banc d’Epreuves de Liège de 1901 à 1920. Elle était établie rue Charles Morren, 26-28 à Liège. Elle a été constituée en 1901 par Albert Simonis, Antoine & Fils Bertrand, A. Riga & Cie, Pirlot & Frésart et une partie de Pirlot Frères. En 1920, l’activité est reprise par les F.AU.L. (Fabrique d’Armes Unies de Liège, rue Trappé, 22, à Liège).

La FAR a déposé treize brevets entre 1905 et 1921 pour des fusils, pistolets et revolvers.

GP

Fabriques d’Armes Réunies

L’arme

Fusil de chasse "hammerless" à canons lisses et juxtaposés.

L’ouverture se pratique à l’aide de la clé "top lever".

La platine en est carrée et décore en fond creux de sujets animalier.

La crosse en bois de noyer est façonnée à l’anglaise. La longuesse est à poussoir.

Les poinçons

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours

X et AE étoilés : contremarques des contrôleurs post 1877.

12 C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.

Perron : inspection post 1853.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

P.1K542.2 : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses). En usage de 1892 à 1924.

D= 65 mm/20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.

Les marques

DICTATOR : en fait CHARLEMAGNE à cheval aussi nommé IMPERATOR marque déposée le 24.07.08 par les FABRIQUES D’ARMES REUNIES (F.A.R.) rue Trappé, 22 à LIEGE. (Voir le site)

EPROUVE AUX POUDRES PYROXILEES : mention indicative et publicitaire des F.A.R.

ACD dans un cercle sur les canons : marque du fabricant de canons de fusils BALTUS à Nessonvaux.

Annexe : marque des F.A.R.

GG

Fabriques d’Armes Réunies

Revolver à percussion centrale et cadre fermé. Le barillet cannelé est à 7 chambres à la façon des Nagant russes. Une sûreté est placée sur le flanc gauche et un levier est placé à l’avant. Sa manœuvre permet de faire basculer le barillet. C’est d’ailleurs ce verrou qui fait l’objet du brevet n° 194508 du 15.09.1906.

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de LIEGE, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

0 étoilé : contremarque du contrôleur post 1877.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

La marque L couronné sur la face interne du barillet n’appartient pas au banc d’épreuves, il pourrait s’agir d’une marque de fonderie du barillet !?

La marque F.A.R. couronné appartient aux Fabriques d’armes Réunies (BE 1901/1920) rue Charles Morren, 26-28 à LIEGE.

Annexe : brevet 194508.

GG

Brevet 194508

Fabriques d’Armes Réunies

Fabricant d’armes

Rue Charles Morren, 26-28  Liège  (03/02/1921)

 

Dépôt de marque de fabrique

N° 2575 – Liège 03/02/1921

 Fondée en 1909 pour produire le pistolet semi-automatique Dictator.

Réorganisée après 1918 en Fabrique d’Armes Unies.

Disparition vers 1931.

 

Fabriques d’Armes Réunies par Hogg

Société Anonyme des Fabriques d’Armes Réunies, Liège, Belgique (avant 1918).

Fabrique d’Armes Unies, Liège (après 1918).

Cette société fut fondée en 1909 dans le but d’exploiter un brevet pour un nouveau pistolet automatique. Le brevet (Br Pat 20277/1909) fut enregistré au nom de la société, mais nous ne connaissons pas le nom de l’inventeur. Après la guerre, la société fut réorganisée sous le nom de Fabrique d’Armes Unies en abandonnant le pistolet automatique pour fabriquer un modèle de revolver copié sur le Colt Frontier 1873. La production de cette arme continua jusque dans les années vingt et la société cessa toute activité en 1931.

Dictator.

C’était un pistolet automatique de 6,35 mm breveté en 1909 de conception remarquable. La carcasse et la boîte de culasse tubulaire forment un seul bloc. Le canon est fixé à l’avant de la boîte de culasse par l’intermédiaire d’un bloc vissé; sa partie postérieure pénètre dans un coussinet circulaire qui s’insère à son tour à l’intérieur du bloc de culasse tubulaire. Cette culasse, qui est la caractéristique de ce modèle, présente une partie postérieure solide formant le bloc de culasse qui monte le percuteur et qui termine par une unité d’armement formée de nervures; tout le reste est formé par une partie creuse qui enveloppe complètement le canon lorsqu’elle est poussée en avant. L’extrémité avant de la culasse s’arrête derrière la bague montée sur la bouche de la carcasse et est maintenue dans le même alignement grâce à une bride vissée qui entoure le canon et bloque le ressort récupérateur coaxial. L’extrémité postérieure de ce ressort est bloquée par le coussinet postérieur de la culasse. La portière d’éjection est taillée dans la partie creuse de la culasse, sous forme d’une fente d’alimentation. Il y a également une portière d’éjection taillée dans la carcasse, mais ces deux portières ne s’alignent pas, tant que la culasse n’a pas reculé.

Cette configuration est très intéressante étant donné qu’il s’agit, sans aucun doute, de la première culasse „télescopique“, „enveloppée“ ou „suspendue“, une conception qui apparut sur les pistolets-mitrailleurs en 1944-45 et qui fut saluée comme un grand progrès dans le secteur des armes à feu. Ce système est utilisé sur les pistolets-mitrailleurs, de façon qu’une grosse partie du poids de la culasse soit centrée devant la chambre, pour obtenir une culasse qui soit la plus lourde possible dans une course limitée. L’application de ce système au „Dictator“ s’explique plus difficilement; on aurait pu obtenir le poids nécessaire avec une glissière conventionnelle, et à notre avis, l’inventeur inconnu s’était uniquement préoccupé de créer quelque chose d’original pour éviter des ennuis à propos du brevet. En tout cas il mérite toute notre considération pour l’idée. La crosse contenait un chargeur à 5 coups qui s’insérait de façon normale. Un petit cran serré sous le coussinet de la bouche maintenait le coussinet de la carcasse en place, de façon qu’il ne se dévisse pas sous l’effet du couple de rotation de la balle. Une des caractéristiques étranges de l’arme est la position du cran de sûreté sur le flanc droit de la carcasse. Le nom de la société est imprimé sur le bloc de culasse, tandis que sur les poignées figure un emblème ovale représentant un cavalier avec le nom „Dictator“ inscrit sur la base de la statue.

Texas Ranger. Ce modèle, ainsi que le „Cow-Boy Ranger“, était un revolver .38 Special copié sur le Colt Frontier Modèle 1873. C’est donc une arme à 6 coups, à carcasse fermée, fonctionnant en simple action, munie d’une portière de chargement et d’une baguette éjectrice. Le canon est marqué „Texas Ranger For .38 S & W Special Ctdgs“ sur le flanc gauche et „Fab. d’Armes Unies Liège-Belgium“ sur le flanc droit. La qualité était médiocre.

 

DICTATOR des Fabriques d’armes réunies (FAR)

Ce petit pistolet automatique de poche porte le nom assez pompeux de DICTATOR.

Il est de calibre 25.ou 6,35 mm, le canon mesure 58 mm et porte 4 rayures à droite.

Son poids à vide est de 415 grammes. Il mesure 119 mm de long, est haut de 81 mm et est d’une épaisseur de 22,5 mm.

Son système est à simple action. La visée est fixe et la sécurité à levier.

La finition est bronzée. Les poignées sont en plastique dur avec les lettres SBF dans un ovale couché. Ces lettres devraient à mon sens représenter les fondateurs des F.A.R. soit SIMONIS, BERTRAND et FRESARD.

Un autre type de plaquettes représente la statue équestre de CHARLEMAGNE (marque déposée le 24.07.08.

Ce pistolet automatique a été breveté en 1909. La licence (brit.pat.20277/09) a été prise au nom de la compagnie.

GG

Photos Littlegun

Fusil CENTAURE

L’arme

Il s’agit d’un fusil de chasse à canons lisses juxtaposés en calibre 28-70, système GREENER, hammerless, clé top lever, crosse pistolet.

Les poinçons

Nous relevons divers poinçons du banc d’épreuves de Liège, soit :

ELG étoilé dans un ovale couronné : acceptation de l’épreuve (1893/1968)

Perron : inspection (1853 à nos jours)

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée (1898/1968)

28-70 dans un grand C : calibre nominal et longueur de la douille (1924 à nos jours)

Choke 13.8 : canons chokés : cal. à 22 cm de la culasse (1924/1968)

Le fabricant

a) des canons : la marque JF et la mention SIEMENS-MARTIN (acier utilisé) , indiquent qu’il s’agit de canons fabriqués par Jean FALLA, rue Bonne Nouvelle, 35 à Liège (BE 1931/1953).

b) de l’arme: la marque CENTAURE a été déposée par HANQUET Emile le 09.02.1910.

Lors de la fusion de HANQUET avec d’autres fabricants en 1920 (FABRIQUES D’ARMES REUNIES LIEGE S.A.) rue Trappé, 22 à Liège, la marque au CENTAURE a continué d’être utilisée.

GG

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