Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
Deprez
- DEPREZ sans prénom connu (BE 1843 - 1850)
- DEPREZ F. (BE 1874/1876)
- DEPREZ V. (BE 1876/1880)
- DEPREZ Joseph ( BE 1874/1886)
- DEPREZ Pierre (BE 1885/1905)
Dans l'annuaire de 1888, 2 fabricants :
- DEPREZ place du Nord, n° 6 (revolvers)
- DEPREZ rue du Pot d'Or, 38
DEPREZ, Jean-Mathieu actif vers 1860 mais je n'ai aucune inscription au BE
Deprez
Poivrière 6 coups, calibre 7,5mm, à détente repliable, signée par Deprez.
Merci à "CWSLAGLEANTIQUES" pour la photo.
Une autre poivrière Deprez.
Deprez
Poivrière 7mm à broche, carcasse en bronze
Deprez
Poivrière à clous dorés
Deprez
Poivrière gravée et enluminée d'or.
Deprez
Photo amicalement autorisées par "Collectorsfirearms"
Deprez
Les DEPREZ ayant exercé le métier d’armurier dans la région liégeoise au 19e siècle sont nombreux et trouver celui qui nous occupe n’est pas chose aisée. Je pense cependant avoir pu mettre le doigt dessus en la personne de DEPREZ Jean Mathieu de Wandre (région liégeoise) lequel a déposé sept brevets pour pistolet à cylindre tournant de 1857 à 1867!
L’arme en coffret présentée est un revolver DEPREZ breveté, il est présenté dans un coffret de bois précieux garni de feutrine verte et de ses accessoires, une poire à poudre en laiton, une boite à balles et un moule à balle.
L’arme en elle-même est à percussion en calibre 8 mm à six coups.
La parenté avec COLT est évidente. Elle est à cadre ouvert mais la fixation du canon à la carcasse est sensiblement différente, c’est à dire qu’au lieu d’un tiroir de fixation plat nous remarquons un verrou pivotant actionné par le levier. Il s’applique contre le canon où un petit tenon à ressort engage le cran du mentonnet sous le canon et le verrouille.
L’arme possède également un piston bourroir à levier classique et le levier de déverrouillage du canon se trouve en dessous.
La crosse en noyer ornée de palmettes se termine par une calotte métallique lisse.
L’arme est très bien réalisée et d’une très bonne prise en main. Il faut regretter comme sur la plupart des armes de l’époque, son cadre ouvert qui au fur et à mesure de l’utilisation amène automatiquement une prise de jeu.
GG
