Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

de BRUS Louis

Il s’agit bien d’un fusil de chasse mon-canon liégeois. La platine est de style Remington. Ce modèle a souvent été copié par les armuriers liégeois notamment Nagant Frères et pour le fusil "Hubertus".

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

12C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.

Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.

J et A * : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

D= 70 m/m / 20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.

L’arme porte également la marque de fabrique L D dans un ovale, laquelle à mon sens devrait appartenir au fabricant d’armes liégeois De Brus Louis, rue Hors-Château, 128 à Liège de 1903 à 1905 avec 6 brevets à son actif. Il devient ensuite De Brus & Cie rue de Fragnée, 41 à Liège jusqu’en 1937.

Annexe :

1 page d’un catalogue de la Manufacture liégeoise.

Une carte postale de De Brus Louis datée de 1905.

GG

 

 

de BRUS Louis

Fusil de chasse, double juxtaposés.

Les canons sont lisses, en acier et de calibre 12.

Les platines de type hammerless sont gravées de feuilles de pampres en fond creux et d’une jolie face de lion au trait ! Pas de signature visible du graveur !

Le fabricant est de BRUS Louis, rue Hors-Château, 128 à Liège puis rue des Brasseurs, 23 en 1912.

Il a été inscrit au banc d’épreuves liégeois de 1898 à 1937.

En 1898 il a repris l’activité armurière de HAAKEN Charles fils.

De 1903 à 1905, il a déposé six brevets belges notamment pour un système de platine pour fusil hammerless et un système de fusil hammerless à éjecteurs et platines démontables.

L’arme porte également les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale sous couronne : acceptation post 1893.

Perron : inspection post 1853.

S et AB sous étoile : contremarques des contrôleurs post 1877.

12 C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.

EL en lettres anglaises : épreuve provisoire, en usage de 1852 à nos jours.

CHOKE 17.4/18.2   17.4/16.2 : canons chokés : calibre en mm à 22 cm de la culasse et à la bouche. En usage de 1910 à 1924.

PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.

D = 65 mm/20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.

P 1K ????? (Illisible) poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses)

 En usage de 1892 à 1924.

Les autres marques sont :

4838 : numéro de série de l’arme frappée par le fabricant.

11630 : autre numéro de série d’origine inconnue.

5799 CG PARIS : marquage plus profond par le revendeur français.

DC entrelacés et couronnés : marque inconnue, appartenant vraisemblablement à un sous-traitant.

A F avec palmes croisées : Cette marque sur les canons est assez floue, elle ressemble à s’y méprendre à un marquage d’Auguste FRANCOTTE fabricant d’armes à Liège. Les canons proviennent peut-être de cette entreprise.

Période de fabrication : cette arme a été fabriquée entre 1910 et 1924 d’après les poinçons d’épreuves.

GG

Un lecteur attentif nous signale que CG PARIS, pourrait être le marquage de l'entreprise française "Canonnerie Générale de paris"

 

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