Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Breuer Eugène

 

Breuer Eugène

Il s’agit d’un revolver à percussion centrale de type « Bull-dog ».

Le canon est à 8 pans avec guidon en demi cercle. Le barillet alvéolé est à 6 coups. La détente est courbe sous pontet ovale.

Les crossettes (matière non identifiable sur photos) sont quadrillées, elles sont maintenues par une vis centrale.

L’arme porte les poinçons réglementaires du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

E* : contremarque du contrôleur, en usage de 1877 à 1968.

Chiffre 5 : numéro de l’arme ??

Elle porte également les deux marques suivantes :

EB dans un ovale couché : marque d'Eugène BREUER, inscrit au Banc d’Epreuves de Liège de 1880 à 1912. Il a déposé neuf brevets à partir de 1860 jusqu’en 1891.

DESVAUX : on trouve DESVAUX Fils, armurier à Saint-Calais (Sarthe) - 1845-1855.

C'était peut-être son fils, petit-fils, cousin, ...

MD et AD

Breuer Eugène

Breuer Eugène

Pistolet de gendarmerie à percussion par E. Breuer. Vers 1840.

Canon lisse de calibre 15,5 mm, longueur 26 cm.

Platine marquée E. Breuer Liège et W couronné, barillet marqué L couronné, N et ELG dans un ovale.

Capuchon de crosse et garde de détente marqués W couronné.

Baguette originale.

Crosse en noyer marquée SD deux fois

Avec nos remerciements à Bolkantiques pour ces très belles photos.

Breuer Eugène

Le brevet de cette arme a été déposé en Belgique le 03/10/1865 par E. Breuer.

Mais en fait cette arme est de l'invention de Alexandre Guerriero et constitue une "amélioration" du système Lefaucheux.

Il confie à Breuer la fabrication de cette arme, on peut donc supposer qu'il lui a donné l'autorisation de déposer le brevet à son nom.

Alexandre Guerriero étant italien, c'est arme sera appelée "revolver Italien".

Le système à barillet tombant et de la partie arrière montée sur charnière est particulièrement ingénieux.

Mais les autorités françaises y voient trop d'inconvénient et, malgré l'intérêt, cette arme ne sera donc pas choisie pour l'armée.

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