Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".
Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS
BRAEKERS Charles & Cie
Il s’agit d’un fusil de chasse de type hammerless à percussion centrale.
La crosse en bois de noyer est de type « pistolet ».
L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, soit :
ELG* dans un ovale couronné : acceptation définitive, en usage de 1893 à 1968.
12C dans un losange : calibre, en usage de 1898 à 1924.
Perron : inspection, en usage de 1853 à nos jours.
D = 65 m/m / 20.6 : longueur de la chambre en mm et diamètre en mm après épreuve facultative à la poudre sans fumée. En usage de 1892 à 1924.
S* et AV* : contremarques des contrôleurs, en usage de 1877 à 1968.
PV surmonté d’un lion stylisé : épreuve à la poudre sans fumée, en usage de 1898 à 1968.
Choke 18.4 18.7 (si bien lu ?) : canons chokés : calibrés à 22 cm de la culasse. En usage du 30 juin 1924 au 26 février 1968.
Lette minuscule « C » : si bien lu ? Il devrait s’agir de la lettre annale de 1924.
P 1 K ???? : (Marque partiellement illisible) : poids du canon pouvant tirer des poudres sans fumée (armes lisses) au gramme près. En usage du 30 juin 1924 à nos jours.
L’arme porte également la marque de fabrique E.B dans un ovale qui appartient à la Fabrique mécanique d’armes en blanc BRAEKERS Charles & Cie fabricant d’armes rue du Crucifix, 21-39 à Herstal. Elle fut inscrite au banc d’épreuve de 1920 à 1935. Elle est titulaire de 12 brevets.
GG
BRAEKERS Charles & Cie
Voici une belle carabine express à canons juxtaposés, crosse pistolet et
longuesse à poussoir, fabriquée en 1928 (lettre annale g).
Les marquages
R couronné : canons rayés, entre 1894 et 1968
g : lettre annale pour 1928
p sous astérisque : contremarque du contrôleur depuis 1877
lion sur PV : épreuve à la poudre sans fumée, entre 1898 et 1968
ELG sur astérisque dans ovale couronné : acceptation entre 1893 et 1968
Perron : inspection depuis 1853
JF couronné : devrait être le canonnier Jean Falla mais selon les sources dont
je dispose, il a été actif à partir de 1931.
Acier martelé : type d’acier utilisé
.450/400 express 3 ¼ balle blindée (si je lis bien car on a frappé autre chose sur « blindée » que je ne peux pas déchiffrer) :
calibre de la carabine, une longue cartouche à bourrelet dont les cotes moyennes sont 10,3 de diamètre et 83 mm de longueur, apparue en 1880 selon Bernard Meyer.
Un calibre très populaire jusqu’à l’apparition du 375 magnum.
10.1 : devrait être le diamètre du canon en mm
EL : épreuve provisoire depuis 1852
T sous astérisque : contremarque du contrôleur depuis 1877
Marque EB : Etablissements Braekers déposée le 7 juillet 1927
JAMIN : le « Qui est qui de l’armurerie liégeoise » mentionne un Jamin Marcel,
armurier quai Saint-Léonard 41 à Liège, inscrit au Banc d’épreuves entre 1910 et
1933.
EB entrelacé dans une double ellipse : marque déposée le 7 juillet 1927 par les
Etablissements Braekers SA, (BE de 1921 à 1935). Charles Braekers a déposé avant
et après la 1GM une quinzaine de brevets, principalement pour les fusils de
chasse.
On peut penser qu’il s’agit d’un fusil fabriqué par Braekers vendu par Jamin.
Mais sans certitude.
GP avec l’aide appréciée de PHL et HPH
BRAEKERS Charles & Cie
La Manufacture d’armes de chasse à pièces interchangeables BRAEKERS Charles & Cie était située à HERSTAL rue du Crucifix, 21-39 de 1920 à 1935.
Cette firme déposa 12 brevets belges.
L’arme présentée est un fusil de chasse à canons lisses juxtaposés, à platine hammerless, clé top et crosse anglaise. La longuesse est à poussoir.
Lettre d minuscule : lettre annale de 1925. (Année de fabrication de l’arme)
Les marques sur les canons sont (si bien lues) :
· HH dans un ovale couché dont j’ignore la signification (fabricant de canons ?)
· JW à la signification ignorée (marque d’atelier – d’équipeur ou de marcheur ?)
GG
