Les plus belles réalisations de cet artisan, et bien d’autres encore, se trouvent dans le livre "Les armuriers Liégeois à travers leurs réalisation. 1800 - 1950".

Pour tous les détails voir : LES ARMURIERS LIEGEOIS

Fabrique Générale d’Armes à Feu Joseph BERTRAND

L’arme

Il s’agit d’un revolver dit « Bull-dog » à percussion centrale et cadre fermé.

Le canon rayé est rond avec guidon en demi-lune.

Le barillet est cannelé et comporte 6 chambres, le calibre n’a pas été communiqué.

La platine est à chien rebondissant.

La baguette pivote sur un axe et doit être introduite tour à tour dans les chambres pour en extraire les douilles.

La détente sous pontet ovale est incurvée et lisse.

Les plaquettes ne me semblent pas d’origine ni leur système de fixation centrale.

La face gauche de la carcasse comporte une sûreté dite « Mauser ».

Les poinçons

L’arme porte les poinçons du banc d’épreuves de Liège, à savoir :

ELG sur étoile dans un ovale couronné : acceptation définitive post 1893.

AH accolés et étoilés : contremarque du contrôleur post 1877.

R couronné ; canon rayé, en usage de 1894 à 1968.

Les marques

Les deux marques (JB entrelacés) frappés sur l’arme appartiennent à la Fabrique Générale d’Armes à Feu Joseph BERTRAND rue de Bassenge, 39 à LIEGE puis à partir de 1924 rue Etienne Soubre, 3 à Liège.

1218 : il s’agit d’un numéro de série.

C couronné sur le barillet est une marque inconnue résistant depuis longtemps à l’identification. D’aucuns pensent qu’il s’agirait d’une marque de fonderie mais rien n’est moins sûr. Avis aux érudits !

GG

Bertrand Joseph

Rue de Bassenge, 39 – Liège

Continental (autre nom du "Le rapide")/ Le rapide/Le novo/Lincoln/ Velodog

1890-1914

 BERTRAND par Hogg

Une des entreprises privées Belge qui fabriqua les armes du plus bel aspect. Bertrand fabriqua des pistolets automatiques, mais l’occupation de Liège par les Allemands en 1914 obligea la fabrique à fermer définitivement ses portes.

Continental. Nom utilisé également par d’autres constructeurs. C’était le pistolet automatique Bertrand le plus important, un 6,35 mm à culasse non calée qui se différenciait légèrement de son prédécesseur, le modèle „Le Rapide“. Le canon est fondu en un seul bloc avec la carcasse, tandis que le verrouillage de la culasse est séparé et commandé par un ressort récupérateur inséré dans un cylindre au-dessus du canon. Le pistolet porte la marque „Continental“ sur la glissière, mais les poignées sont celles du modèle „Le Rapide“

Le Novo

Lincoln. C’étaient des pistolets sans aucune caractéristiques particulières de calibre 6,35 mm ou .320, du type „Velo-Dog“, très semblables par leur aspect à des produits similaires fournis par de nombreux autres constructeurs belges (qui utilisaient souvent les même noms) seul le monogramme „JB“ de Bertrand reproduit sur les poignées permettait de les identifier.

Le Rapide. Calibre 6,35 mm, presque identique au „Continental“ évoqué plus haut, à part quelques modifications concernant le montage de la détente. La glissière est marquée „Manre Grl d’Armes et Munitions Cal. Browning 6,35 Le Rapide“, tandis que les poignées portent l’impression „Le Rapide“ et le monogramme „JB“.

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